DÉCLARATION : HSI/Canada demande au gouvernement du Québec de mettre un terme à la maltraitance animale

De l’abus animal resté impunis en raison d’un laxisme évident dans l’application des lois et de l’indifférence des autorités envers la souffrance animale

Humane Society Internationale


  • Le gouvernement du Québec ne prend pas les mesures qu’il faudrait pour protéger les animaux de la maltraitance. Meredith Lee/The HSUS

MONTRÉAL—Humane Society International/Canada demande au gouvernement du Québec de faire appliquer convenablement la loi et de protéger les animaux de la maltraitance. Selon un dossier publié par La Presse la semaine passée, les autorités responsables de faire appliquer les lois de protection des animaux ne prennent pas les mesures nécessaires, voire ferment les yeux sur des cas de souffrance animale. Le gouvernement n’ayant pas encore renouvelé ses ententes avec les SPA et SPCA du Québec pour faire respecter la loi, il y a trop peu d’inspecteurs du bien-être des animaux dans la province pour couvrir le territoire entier.

Dites au gouvernement du Québec de protéger les animaux de l’abus.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne sénior pour HSI/Canada, a déclaré : « Depuis de nombreuses années, les groupes de défense des animaux exigent une meilleure application des lois de protection des animaux, car il est clair qu’une législation non appliquée est sans effet. Le gouvernement du Québec ne prend tout simplement pas les mesures qu’il faudrait pour protéger les animaux de la maltraitance. »

Elle a ajouté : « Il est aberrant de constater que malgré les nombreuses promesses des dirigeants élus de fermer les usines à chiots et de régler les cas de maltraitance animale au Québec, absolument aucune amélioration n’a eu lieu. L’approche laxiste du gouvernement concernant l’application de ces lois permet aux usines à chiots de continuer leurs activités cruelles. Certaines d’entre elles reçoivent même des permis les autorisant à exercer dans une impunité presque absolue, comme l’ont démontré les preuves récoltées par La Presse. Malheureusement, ce ne sont pas des cas isolés. On a appris l’année passée qu’un éleveur de Saint-Honoré-de-Témiscouata avait obtenu une autorisation d’exercer malgré les 20 avertissements qu’il avait reçus pour non-respect des lois sur le bien-être animal. »

HSI/Canada demande au gouvernement du Québec de tenir ses promesses d’améliorer la condition des animaux dans la province et de faire appliquer les lois prévues pour les protéger. « Si rien ne change, la réputation du Québec de havre pour les personnes qui maltraitent les animaux ne risque pas d’évoluer », a conclu Demianowicz.

Les Québécois peuvent contacter les membres de l’Assemblée nationale dès aujourd’hui pour demander l’application en bonne et due forme des lois sur le bien-être animal au Québec : cliquez ici.

Pour les demandes d’entrevue, veuillez communiquer par téléphone ou par courriel avec la personne-ressource pour les médias indiquée ci-dessous.

Contact média: Christopher Paré – b: 514 395-2914 x 206, c: 438 402-0643, cpare@hsi.org

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