Le Programme de soutien aux animaux durant la crise de la COVID-19 a fourni plus de 75 000 kg de nourriture aux animaux de compagnie qui en avaient le plus besoin

Humane Society International


Brown rat
HSI/Canada

MONTRÉAL ET TORONTO – Tandis que la COVID-19 continue à avoir des conséquences directes sur la vie de la population, Humane Society International/Canada et Les Amis de HSI ont collaboré avec plus de 40 groupes communautaires, associations caritatives et fondations, notamment la fondation Eric S. Margolis Family Foundation, PetSmart Charities of Canada, l’Armée du Salut, Fred Victor, Toronto Community Housing, Chiots Nordiques et la fondation Emmanuelle Gattuso. L’objectif : apporter une aide d’urgence aux animaux domestiques du Canada par l’intermédiaire de notre innovant Programme de soutien aux animaux durant la crise de la COVID-19 lancé en avril. Ce programme fournit une assistance cruciale à celles et ceux qui ont grandement besoin d’aide pour s’occuper de leurs animaux en raison de la pandémie, non seulement à Montréal et à Toronto, mais aussi dans les communautés autochtones plus lointaines. Au cours des trois prochains mois, le soutien de la Croix-Rouge canadienne et du Gouvernement du Canada permettra à ce programme de s’étendre en Ontario.

Rebecca Aldworth, directrice générale de HSI/Canada, a déclaré : « Cette année a été difficile et a apporté son lot de défis, tant pour les humains que pour les animaux qui dépendent d’eux. Notre équipe de sauvetage des animaux a travaillé sans relâche pour venir en aide aux personnes qui ont du mal à pourvoir aux besoins de leurs animaux et qui n’ont personne d’autre vers qui se tourner pour obtenir de l’aide. Grâce à notre présence au sein des communautés et à nos rencontres avec des membres du personnel de soins animaliers de tous horizons, nous avons pu observer les conséquences dévastatrices de cette crise sur les gens et leurs animaux de compagnie. Les animaux occupent une place particulière dans la vie des gens, et nous sommes vraiment très reconnaissants de pouvoir contribuer à ce que les chiens et les chats restent au sein de leur foyer tout au long de la pandémie. »

À l’heure actuelle, le Programme de soutien aux animaux durant la crise de la COVID-19 mis en place par HSI/Canada et Les Amis de HSI est le seul programme d’urgence d’ampleur nationale dédié aux animaux. Voici ses réalisations à date :

  • Distribution de plus de 75 000 kg de nourriture pour animaux de compagnie à des personnes dans le besoin (à mobilité réduite, en quarantaine ou ayant perdu leur source de revenus) grâce à des banques de nourriture pour animaux mobiles et à plusieurs dizaines de sites de distribution centralisés dans les régions du Grand Toronto et du Grand Montréal. HSI/Canada a établi un partenariat avec des banques alimentaires et des organisations de services aux communautés comme l’Armée du Salut, Fred Victor, Mission Bon Accueil, Toronto Community Housing et d’autres groupes communautaires extraordinaires afin de distribuer ces ressources essentielles durant la pandémie.
  • En partenariat avec Chiots Nordiques, distribution de plus de 16 000 kg de nourriture pour animaux aux communautés autochtones touchées par la crise, qui sont encore plus isolées avec les confinements et les mises en quarantaine.
  • Hébergement d’urgence de dizaines d’animaux pour aider les refuges partenaires à faire face aux demandes croissantes et prise en charge des animaux de personnes hospitalisées.
  • Transport et accueil d’animaux nécessitant des soins vétérinaires urgents.

Nous encourageons les habitants de Toronto et du Grand Toronto touchés par la COVID-19 et ayant besoin d’une aide urgente pour s’occuper de leurs animaux de compagnie à nous contacter par courriel à : onresponse@hsicanada.ca.

Les habitants du Grand Montréal touchés par la pandémie et ayant des animaux de compagnie peuvent quant à eux contacter : qcresponse@hsicanada.ca.

Toronto: Elana Trainoff, Responsable communautaire du programme de la COVID-19, Toronto: etrainoff@hsi.org ou 647-285-3575.

Montréal: Ewa Demianowicz, Responsable de campagne séniore, HSI/Canada : edemianowicz@hsi.org ou 514-575-3499.

Il est indispensable que des mesures soient prises à l’échelle des provinces et du pays tout entier afin de supprimer progressivement ces élevages cruels et de protéger les Canadiens de potentielles flambées épidémiques dévastatrices.

Humane Society International


Mark Hicken, Alamy Stock photo

MONTRÉAL—À la suite de l’éclosion de COVID-19 parmi les employés et les animaux d’une ferme d’élevage de visons de la vallée du Fraser, en Colombie-Britannique, Humane Society International/Canada appelle une nouvelle fois le gouvernement fédéral et les provinces à mettre fin à cette industrie dans tout le pays. Un sondage a démontré que 78 % des Canadiens sont favorables à l’interdiction nationale de l’élevage d’animaux pour leur fourrure (Insights West, 2020). Pourtant, on note un contraste saisissant entre l’opinion canadienne et les décisions fédérales et provinciales : une analyse de CBC News réalisée en 2020 a révélé que plus de 100 millions de dollars de fonds ont été attribués à l’industrie de l’élevage de visons, et ce, depuis 2014 seulement.

À la ferme d’élevage de la vallée du Fraser, huit employés et au moins cinq visons ont contracté le virus SARS-CoV-2. Par ailleurs, il existe de nombreuses preuves d’importantes éclosions de COVID-19 (ainsi que des mutations inquiétantes du virus et des transmissions à l’être humain) dans les fermes d’élevage de vison d’autres pays grands producteurs de fourrure, notamment au Danemark. Ces flambées ont conduit à la décision d’abattre plus de 15 millions de visons dans des circonstances abominables, ainsi qu’à la mise en quarantaine de centaines de milliers de personnes. Il est clair que les millions de visons confinés dans les élevages intensifs canadiens sont hautement susceptibles de contracter et de transmettre le SARS-CoV-2, sans compter les risques de mutation du virus chez ces animaux. Cela pourrait entraîner des flambées épidémiques dans la population humaine et compromettre les avancées de la médecine.

Pour Kelly Butler, responsable de la campagne pour la protection des espèces sauvages chez HSI/Canada, « les fermes d’élevage industriel d’animaux à fourrure sont non seulement incapables de répondre au moindre besoin des animaux sauvages qu’elles enferment et tuent au nom de la mode, mais elles constituent également un terrain très favorable à la transmission et à la mutation de zoonoses, notamment la COVID-19. Il est aberrant de voir que le gouvernement fédéral et les provinces continuent d’autoriser et de subventionner cette industrie cruelle, et donc de mettre en danger la santé et la sécurité des Canadiens simplement pour satisfaire les fantaisies de l’industrie de la mode. »

Ces dernières années, de nombreuses enquêtes ont exposé les conditions de vie abjectes des animaux dans les fermes d’élevage industriel au Canada. Dans l’une d’elles, la conseillère scientifique en chef de la SPCA de la Colombie-Britannique détaille les observations qu’elle a pu faire dans l’une des fermes de la province en 2014. Elle y décrit « 70 000 visons enfermés dans des cages de la taille de deux boîtes à chaussures, entassés sur un sol recouvert d’un amas de leurs propres excréments. Nombre d’entre eux avaient une patte, des doigts ou une oreille en moins, et l’un des animaux, paralysé pour une raison inconnue, a dû être euthanasié sur place. »

Chaque année, près de deux millions d’animaux sont abattus dans les fermes d’élevage d’animaux à fourrure du Canada. Cette industrie est déjà interdite dans 12 pays, et est en cours d’interdiction ou d’élimination progressive dans de nombreux autres.

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Contact pour les médias : Michael Bernard, directeur adjoint, HSI/Canada. Cell. : 613 371-5170. Courriel : mbernard@hsi.org

Cinquante des chiens traumatisés recevront des soins spécialisés dans un refuge près de Montréal

Humane Society International


Ewa Demianowicz, HSI 

MONTRÉAL, QC (le 2 novembre 2020)—Au total, Humane Society International a sauvé 196 chiens provenant de fermes de viande canine et d’abattoirs de Corée du Sud. Au cours des dernières semaines, l’équipe de sauvetage animalier de HSI a dû se placer en isolement dans un lieu approuvé par le gouvernement à Séoul avant d’être autorisé à se diriger vers une ferme de viande canine à Haemi pour sauver 170 chiens, parmi lesquels des golden retrievers, un caniche, des jindos coréens, des mastiffs coréens, des poméraniens, des terriers et un labrador. Ces chiens, ainsi que 26 autres chiens qui avaient été sauvés de fermes de viande canine et d’opérations d’abattage par le passé, ont été transportés directement aux États-Unis.

Cinquante d’entre eux seront envoyés au refuge d’urgence de HSI/Canada et de Les Amis de HSI, situé en périphérie de Montréal, où ils recevront tout l’amour, les soins vétérinaires et les séances de thérapie de réadaptation dont ils ont besoin avant d’être placés dans leur nouveau foyer.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne séniore de HSI/Canada, a déclaré : « Nous sommes très heureux d’accueillir dans notre refuge d’urgence ces 50 survivants du commerce de viande canine en Corée du Sud. Là, ces chiens pourront enfin recevoir les soins spécialisés dont ils ont besoin pour se remettre du violent traumatisme qu’ils ont subi. Notre équipe d’experts s’occupera d’eux jour et nuit pour faire en sorte que chacun de ces chiens ait une seconde chance et trouve une famille pour la vie. »

Nara Kim, responsable de la campagne relative à la viande canine en Corée du Sud, livre ses impressions face à la scène dont a été témoin l’équipe lors de l’opération de sauvetage à la ferme de viande canine : « De toutes les fermes de viande canine que j’ai visitées émane une atroce puanteur d’excréments et de nourriture en décomposition, mais dans celle-ci, il y avait une odeur différente : elle sentait la mort. Les conditions étaient réellement pitoyables et, lorsque nous avons trouvé ces chiens, ils nous ont regardés avec un air de désespoir absolu qui nous hantera à jamais. Nombre d’entre eux sont couverts de plaies et de blessures douloureuses dues à la négligence, d’autres souffrent d’inflammations des yeux et tendent leurs visages aveugles vers l’extérieur de leurs cages. Je suis presque reconnaissante qu’ils ne puissent plus voir l’horrible endroit où ils vivent et que, lorsqu’ils recevront des soins vétérinaires et pourront à nouveau ouvrir les yeux, ils n’aient plus jamais à faire face à une situation aussi désespérée. »

Cette opération constitue la 17e ferme de viande canine que HSI contribue à faire fermer de façon permanente et coïncide avec la publication des résultats d’un nouveau sondage d’opinion, qui montre une augmentation du nombre de personnes en faveur de l’interdiction de la consommation de viande de chien en Corée du Sud. Réalisé par Nielsen et commandité par Humane Society International/Corée, le sondage montre que 84 % de la population déclare ne pas consommer ou être prête à ne plus consommer de viande de chien, et que presque 60 % de la population est en faveur d’une loi interdisant son commerce.

Résultats clés du sondage:

  • 84 % des habitants de Corée du Sud ne consomment pas de viande de chien ou se disent prêts à ne plus en consommer à l’avenir
  • 59 % des Sud-coréens sont en faveur de l’interdiction de la viande canine, ce qui représente une hausse de 23,9 % par rapport à 2017. En outre, le pourcentage de personnes contre une telle loi n’a jamais été aussi bas (41,4 %, soit moins de la moitié de la population).
  • 57 % des Sud-coréens considèrent que le fait de consommer de la viande canine donne une image négative de la Corée, contre 37 % en 2017.

Quelques faits :    

  • La viande de chien est particulièrement populaire en Corée du Sud lors des journées de Bok Nal, en juillet et en août.
  • Parmi les mesures répressives récemment mises en place par les autorités pour freiner le commerce de viande canine, on compte la fermeture de l’abattoir de chiens de Taepyeong (le plus grand du pays) par le Conseil de la ville de Seongnam en novembre 2018, suivi en juillet 2019 par la fermeture du marché de viande canine Gupo à Busan (le deuxième marché de viande canine le plus important du pays, derrière le marché Moran, qui a également été fermé), ainsi qu’une déclaration du maire de Séoul en octobre 2019, proclamant la ville une zone où l’abattage des chiens a pris fin. En novembre 2019, un tribunal a jugé qu’un éleveur de chiens qui électrocutait ses animaux enfreignait la Loi sur la protection des animaux. Ce jugement pourrait avoir des conséquences considérables sur un secteur qui repose presque intégralement sur l’électrocution comme méthode d’abattage.
  • À chaque fermeture d’un élevage de viande de chien, HSI effectue un test vétérinaire pour détecter la présence du virus H3N2 (ou grippe canine) au moment où on administre aux chiens les vaccins DHPP, contre la rage et contre les coronavirus. HSI place ensuite les chiens en quarantaine dans la ferme ou dans un refuge pendant au moins 30 jours et vérifie de nouveau qu’ils sont en bonne santé avant de leur transport international.

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Contact média: Ewa Demianowicz: 514-575-3499; edemianowicz@hsi.org

Sondage en ligne réalisé par Nielsen en août et en septembre 2020. Taille totale de l’échantillon : 1000 personnes, réparties dans six grandes villes de Corée du Sud (Busan, Daegu, Incheon, Gwangju, Daejeon et Ulsan) pondéré et représentatif des adultes sud-coréens (18 ans et plus).

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Aperçu de la situation


Des millions d’animaux souffrent et meurent chaque année au nom de la mode. Confinés dans de minuscules cages à treillis métallique dans des élevages industriels ou capturés dans la nature avec des pièges en métal cruels, leur fourrure est transformée en accessoire frivole à attacher à son porte-clé ou destinée à orner manteaux et chapeaux.

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Aperçu de la situation


La politique publique est un élément déterminant dans l’amélioration du bien-être animal et de la conservation des espèces naturelles au niveau international. Elle peut améliorer des lois déjà existantes ou en adopter de nouvelles. Ces lois sont indispensables pour poursuivre en justice les crimes contre les animaux et les prévenir. Même si elles ont besoin d’être suivies par des mesures d’application rapides pour être efficaces, les initiatives de politique publique constituent une première étape importante.

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Aperçu de la situation


HSI s’implique dans l’élaboration des lois et des réglementations du monde entier. Nous faisons tout notre possible pour influencer les prises de décision politiques concernant des accords multilatéraux visant à protéger les espèces sauvages, comme la CITES et la CBI. Nous militons également pour l’inclusion de dispositions relatives au bien-être animal et à la protection des espèces naturelles dans les accords de libre-échange. Nous engager de façon active auprès des politiques et des décideurs nous permet d’essayer d’inclure des questions touchant au bien-être animal dans les programmes politiques, et ainsi de garantir une meilleure protection des animaux.

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Aperçu de la situation


Humane Society International dirige et facilite des initiatives éducatives à travers le monde afin de sensibiliser les populations aux problématiques de bien-être animal et de les inciter à traiter les animaux de façon plus humaine et à développer des pratiques de consommation plus éclairées.

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Aperçu de la situation


Chaque année, le commerce international d’espèces sauvages met en péril la survie et le bien-être de milliards d’animaux, dont des espèces menacées et en voie de disparition. Ils sont souvent tout simplement abattus, puis transformés en objets décoratifs, bijoux et autres signes de richesse qui seront ensuite vendus. Dans d’autres cas, ils souffrent atrocement lors du voyage avant de se retrouver en captivité jusqu’à la fin de leur vie.

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Aperçu de la situation


Le moratoire sur la chasse à la baleine commerciale voté par la Commission baleinière internationale (CBI) en 1982 a permis de sauver la vie d’une multitude de baleines. Seuls trois pays s’en moquent et continuent cette pratique cruelle. HSI tente de faire changer les choses et de maintenir le moratoire en fournissant des informations exactes et actualisées au public et aux responsables des politiques. En collaboration avec la CBI, notre action s’étend aux autres problèmes majeurs qui ont une incidence néfaste sur les baleines, parmi lesquels les prises dans les engins de pêche et les conséquences liées aux débris marins et aux autres types de pollution.

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Aperçu de la situation


Les chasseurs de trophées dépensent des sommes d’argent énormes pour tuer des animaux sauvages et en exhiber les trophées chez eux. Ils enregistrent leurs exploits dans des livres des records tenus par des organisations membres. La chasse aux trophées nuit à la conservation des espèces en péril, puisqu’elle précipite le déclin de nombre d’entre elles. Par rapport à la chasse aux trophées, le tourisme autour de l’observation de la vie sauvage génère beaucoup plus de revenus qui permettent de soutenir la conservation des espèces, en plus de créer de nombreux emplois pour les populations locales.

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