Ces règlementations sans précédent interdiraient également l’importation de certains trophées de chasse

Humane Society International / Global


Waldo Swiegers/AP Images for HSI

MONTRÉAL—Humane Society International/Canada félicite Environnement Canada pour avoir fait un pas de plus vers la fermeture du marché canadien associé au commerce de l’ivoire d’éléphant et des cornes de rhinocéros. Des propositions de règlementations publiées dans La Gazette du Canada, Partie I interdiraient le commerce de l’ivoire d’éléphant et des cornes de rhinocéros au Canada, ainsi que l’importation de trophées de chasse fabriqués à partir de ces matériaux. HSI/Canada encourage l’ensemble de la population canadienne à signer sa lettre en faveur de ces mesures, qui sera soumise au gouvernement au cours des 30 jours de consultation publique.

Kelly Butler, responsable de la campagne pour les animaux sauvages chez Humane Society International/Canada, a déclaré :

« Si personne ne prend des mesures urgentes visant à sauver les éléphants et les rhinocéros, notre génération pourrait être témoin de la disparition de ces espèces. Nous félicitons le gouvernement canadien qui montre l’exemple dans la protection de ces espèces emblématiques pour les générations futures. La population canadienne a clairement fait savoir que le commerce de l’ivoire d’éléphant et des cornes de rhinocéros ainsi que les trophées de chasses de ces espèces n’ont pas leur place dans notre pays. HSI/Canada est totalement en faveur des réglementations telles qu’elles ont été publiées dans La Gazette du Canada, Partie I. Celles-ci deviendraient alors la norme mondiale pour la protection des éléphants et des rhinocéros au sein des États se trouvant en dehors de l’aire de répartition de ces espèces. »

Ces propositions de réglementations font suite à des années de lutte de la part de HSI/Canada et de sa coalition de partenaires, et bénéficient du soutien de scientifiques, de personnalités connues et de centaines de milliers d’individus engagés. Dans sa lettre de mandat de 2021, le gouvernement fédéral s’est engagé à œuvrer pour « contrer le commerce illégal des espèces sauvages et pour mettre fin au commerce de l’ivoire de l’éléphant et de la corne de rhinocéros au Canada ».

Fait essentiel, la réglementation est en phase avec les directives des principaux·ales expert·e·s de la préservation des éléphants et des rhinocéros et parties prenantes. L’African Elephant Coalition (qui représente 78 % des pays africains où vivent des éléphants), la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction et l’Union internationale pour la conservation de la nature ont toutes appelé à fermer les marchés d’ivoire intérieurs.

D’après un sondage réalisé en 2020 par l’entreprise Insights West, 94 % de la population canadienne soutient l’interdiction du commerce de l’ivoire d’éléphant. D’ailleurs, une pétition publique appelant à interdire cette pratique au Canada a récolté plus de 700 000 signatures.

La publication des mesures proposées dans La Gazette du Canada, Partie I, le journal du gouvernement du Canada, constitue l’une des étapes finales de la création de nouvelles réglementations. Une fois les propositions de réglementations publiées dans La Gazette, Partie I, elles font l’objet d’une consultation et, si nécessaire, d’amendements en fonction des retours, puis sont officialisées dans La Gazette, Partie II.

Faits saillants :

  • Chaque année, en Afrique, pas moins de 25 000 éléphants et 1 300 rhinocéros sont tués par des braconniers.
  • En mars 2021, l’UICN a mis à jour sa Liste rouge mondiale des espèces menacées, dans laquelle elle a déclaré que l’éléphant de forêt d’Afrique était une espèce en danger critique et que l’éléphant de savane d’Afrique était une espèce en danger. Les rhinocéros noirs, également présents en Afrique, sont aussi en danger critique.
  • Les partenaires commerciaux les plus importants du Canada, parmi lesquels les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni, ont fermé leurs marchés d’ivoire d’éléphant en réponse au déclin des populations de pachydermes.
  • A l’heure actuelle, en dehors du commerce de l’ivoire d’éléphant, le Canada autorise également l’importation de défenses, de cornes de rhinocéros et de parties d’animaux provenant de chasses aux trophées. D’après les données de la CITES, plus de 450 défenses d’éléphants africains, 16 cornes de rhinocéros ainsi que 81 trophées d’éléphants et 44 trophées de rhinocéros ont été importés légalement au Canada au cours de la période 2010-2021.
  • Une lettre ouverte a été publiée en juin 2021, réclamant la fin du commerce de l’ivoire d’éléphant au Canada et incluant les signatures de personnalités canadiennes comme Bryan Adams, Robert Bateman et David Suzuki.
  • Les propositions de réglementations font suite à une consultation d’opinion publique conduite par Environnement et Changement climatique Canada durant l’été 2021, au sein de laquelle des Canadien·ne·s et des personnes du monde entier ont largement affiché leur soutien envers une action fédérale visant à mettre fin au rôle du Canada dans le commerce de l’ivoire d’éléphant.

ENDS

Contact pour les médias:  Michael Bernard: 438-873-5769; mbernard@hsi.org

Le ministre Duclos se joint à la coalition pour la protection des animaux et au secteur des cosmétiques pour célébrer le passage d’une législation historique.

Humane Society International


Michael Kloth/Alamy

OTTAWA, Ontario—L’expérimentation animale et le commerce d’animaux pour les cosmétiques seront officiellement interdits au Canada suite au vote du gouvernement pour mettre en place des mesures dans le cadre de la Loi d’exécution du budget (Projet de loi C-47). En plus de bannir l’expérimentation animale pour les cosmétiques, ces modifications interdiront également la vente de cosmétiques s’appuyant sur de nouvelles données issues d’expérimentation sur les animaux afin de déterminer l’innocuité du produit, ainsi que ceux avec des étiquettes présentant des allégations fausses ou trompeuses sur l’absence d’expérimentation sur des animaux.

Les organismes de protection animale Humane Society International/Canada, Animal Alliance Canada et Cruelty Free International, aux côtés de Cosmetics Alliance Canada, Lush Cosmetics et The Body Shop, travaillent depuis plusieurs années en étroite collaboration avec le gouvernement canadien afin de faire avancer la législation et interdire l’expérimentation animale pour les cosmétiques au Canada.  La coalition se réjouit de voir le Canada rejoindre plus de 40 juridictions et marchés de premier plan ayant déjà voté des lois visant à interdire ou limiter l’expérimentation animale et/ou le commerce d’animaux pour les cosmétiques.

La coalition s’est jointe au ministre de la Santé canadien Jean-Yves Duclos pour publier les déclarations suivantes :

Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé, gouvernement du Canada, a déclaré : « Tester des cosmétiques sur des animaux est à la fois cruel et inutile. Nous sommes donc fiers de progresser dans notre promesse d’interdire l’expérimentation animale et le commerce d’animaux pour les cosmétiques. Beaucoup de Canadien·nes ont milité pour la protection actuelle et future des animaux, et nous pouvons désormais avoir la certitude que les cosmétiques sont sans cruauté au Canada. Nous continuerons de prendre toutes les mesures nécessaires pour améliorer le bien-être des animaux.  »

Michael Bernard, directeur adjoint de Humane Society International/Canada, a déclaré : « Avec le passage de ces mesures historiques pour interdire l’expérimentation animale et le commerce d’animaux pour les cosmétiques, le Canada se dessine un nouveau visage sans cruauté.   Il est exaltant de voir que le gouvernement a écouté les millions de Canadien·nes qui souhaitent acheter des produits sans cruauté. Cette loi prouve qu’il est possible d’accomplir de grandes choses lorsque le gouvernement, l’industrie, les organisations caritatives et le public travaillent main dans la main afin de créer un futur meilleur. Au Canada, les consommateurs·trices peuvent enfin avoir la certitude que les produits cosmétiques en vente ne sont pas issus de la souffrance animale, et c’est une chose que nous pouvons tous apprécier. »

Darren Praznik, président-directeur général de Cosmetics Alliance Canada, a déclaré : « L’industrie et les organisations qui défendent les animaux ont travaillé ensemble au cours des dernières années pour faire progresser l’interdiction des tests sur les animaux dans le domaine des cosmétiques au Canada. Depuis que cette question a été soulevée pour la première fois au Parlement par le biais d’un projet de loi d’initiative parlementaire au Sénat en 2015, notre groupe s’est réuni fréquemment pour établir une relation de collaboration et se mettre d’accord sur les principes avec Santé Canada, tout en veillant à ce que l’interdiction fonctionne dans le cadre réglementaire canadien. Nous sommes très heureux de voir le gouvernement passer cette législation que nous attendions depuis longtemps. »

Liz White, directrice d’Animal Alliance of Canada, a déclaré : « Les sympathisant·es d’Animal Alliance remercient le ministre Duclos et le personnel de Santé Canada d’avoir fait en sorte que l’interdiction de l’expérimentation animale à des fins cosmétiques devienne réalité. Le Canada rejoindra le nombre croissant de pays dans le monde ayant mis fin à ces pratiques et le gouvernement tiendra sa promesse d’introduire une législation visant à mettre fin aux expérimentations cosmétiques sur les animaux dès 2023. »

Monica Engebretson, responsable des affaires publiques pour l’Amérique du Nord chez Cruelty Free International, a déclaré : « Cruelty Free International félicite le gouvernement canadien d’avoir agi pour répondre aux attentes de la grande majorité des citoyen·nes canadiennes qui soutenaient une interdiction de l’expérimentation animale à des fins cosmétiques. Cette décision unificatrice, qui a obtenu le soutien de tous les partis au Canada, emboîtera le pas aux progrès que nous observons dans le monde entier. En effet, les consommateur·trices, les entreprises, les autorités de réglementation et les défenseur·seuses des animaux œuvrent ensemble pour atteindre un objectif commun, à savoir veiller à ce que la production de cosmétiques ne soit pas une source de souffrance animale, où que ce soit dans le monde. »

Brandi Halls, directrice de l’éthique chez Lush Cosmetics North America, a déclaré : « En tant qu’entreprise militant pour la fin des expérimentations animales pour les cosmétiques depuis notre création il y a plus de 25 ans, nous nous joignons aujourd’hui aux amoureux·reuses des animaux et aux défenseur·seuses de leurs droits pour célébrer une étape importante de ce mouvement mondial. Le ministre Duclos et Santé Canada ont su écouter la population canadienne pour placer le Canada du bon côté de l’histoire en interdisant cette pratique inefficace, inhumaine et dépassée. Nous sommes fiers de notre collaboration avec Humane Society International depuis plus de dix ans. Grâce aux réactions de nos client·es face à notre campagne dans nos boutiques, nous savons que la voix de la majorité a été entendue. »

Hilary Lloyd, vice-présidente du marketing et de la responsabilité d’entreprise pour l’Amérique du Nord de The Body Shop, a déclaré : « Après le lancement de la première initiative contre les expérimentations animales pour les cosmétiques de The Body Shop en 1989 et les campagnes qui ont suivi, nous nous réjouissons de voir cet effort porter ses fruits au Canada. Nous félicitons le ministre Duclos et Santé Canada pour avoir fait de cette législation une réalité, et nous remercions toutes les personnes ayant participé à rendre ce changement possible, en particulier les équipes de ventes et les client·es militant·es de nos partenaires Cruelty Free International et TheBodyShop, qui ont présenté 625 000 signatures appelant au changement à la Colline du Parlement en 2018. »

FIN

Note pour l’éditeur : Avec le vote du projet de loi C-47, le Canada devient officiellement le 44e pays à mettre en place des lois pour interdire ou limiter l’expérimentation animale et/ou le commerce d’animaux pour les cosmétiques, rejoignant le Royaume-Uni, Israël, les 27 pays membres de l’Union européenne, la Norvège, l’Inde, la Nouvelle-Zélande, Taïwan, la Corée du Sud, la Suisse, l’Islande, la Turquie, l’Australie, le Guatemala, le Mexique, la Colombie, l’Équateur et le Brésil.

Contact pour les médias :

Les organisations de protection des animaux et le secteur des cosmétiques saluent la présentation de cette législation historique

Humane Society International


mustafagull/iStock.com

*Note de la rédaction : Ce texte a été mis à jour pour refléter que la Loi d’exécution du budget (projet de loi C-47) a été officiellement déposée au Parlement Canadien.

OTTAWA, Ontario—Aujourd’hui, le gouvernement canadien a présenté des mesures visant à interdire l’expérimentation animale dans les cosmétiques au Canada, dans le cadre de la Loi d’exécution du budget. Ces modifications interdiraient également la vente de cosmétiques s’appuyant sur de nouvelles données issues d’expérimentation sur les animaux afin de déterminer l’innocuité du produit, ainsi que la vente de cosmétiques avec des étiquettes présentant des allégations fausses ou trompeuses sur l’absence d’expérimentation sur des animaux.

Les organismes de protection animale Humane Society International/Canada, Animal Alliance Canada et Cruelty Free International, ainsi que Cosmetics Alliance Canada, Lush Cosmetics et The Body Shop, travaillent depuis plusieurs années en étroite collaboration avec le gouvernement canadien afin de faire avancer la législation et ont publié les déclarations suivantes:

Michael Bernard, directeur adjoint de Humane Society International/Canada, a déclaré:  « Dix ans de campagne menée par Humane Society International/Canada et ses partenaires commencent à dessiner un nouveau visage sans cruauté pour le secteur mondial des cosmétiques.  C’était un honneur de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement du Canada et l’ensemble des parties prenantes pour faire avancer cette mesure au fil des années. Nous sommes ravi·e·s de voir le Canada présenter cette législation historique visant à interdire l’expérimentation animale dans le cadre des cosmétiques et la vente de produits testés sur les animaux. Une fois cette loi en vigueur, les consommateurs et consommatrices du Canada pourront avoir la certitude que les produits cosmétiques qu’ils ou elles achètent ne sont pas issus de la souffrance animale, et c’est une chose que nous pouvons toutes et tous apprécier. »

Darren Praznik, président-directeur général de Cosmetics Alliance Canada, a déclaré:  « L’industrie et les organisations qui défendent les animaux ont travaillé ensemble au cours des dernières années pour faire progresser l’interdiction des tests sur les animaux dans le domaine des cosmétiques au Canada. Depuis que cette question a été soulevée pour la première fois au Parlement par le biais d’un projet de loi d’initiative parlementaire au Sénat en 2015, notre groupe s’est réuni fréquemment pour établir une relation de collaboration et se mettre d’accord sur les principes avec Santé Canada tout en veillant à ce que l’interdiction fonctionne dans le cadre réglementaire canadien. Nous sommes très heureux de voir le gouvernement présenter cette législation que nous attendions depuis longtemps. »

Liz White, directrice d’Animal Alliance of Canada, a déclaré: « Les sympathisants d’Animal Alliance remercient le ministre Duclos et le personnel de Santé Canada d’avoir fait en sorte que l’interdiction de l’expérimentation animale à des fins cosmétiques devienne réalité. Le Canada rejoindra le nombre croissant de pays dans le monde ayant mis fin à ces pratiques et le gouvernement tiendra sa promesse d’introduire une législation visant à mettre fin aux expérimentations cosmétiques sur les animaux dès 2023. »

Monica Engebretson, responsable des affaires publiques pour l’Amérique du Nord chez Cruelty Free International, a déclaré: « Cruelty Free International se félicite de ce nouvel effort visant à mettre fin aux expérimentations cosmétiques sur les animaux au Canada. Cette décision unificatrice, qui a obtenu le soutien de tous les partis au Canada, emboîtera le pas aux progrès que nous observons dans le monde entier. En effet, les consommateurs et consommatrices, les entreprises, les autorités de réglementation et les défenseurs et défenseuses des animaux œuvrent ensemble pour atteindre un objectif commun, à savoir veiller à ce que la production de cosmétiques ne soit pas une source de souffrance animale, où que ce soit dans le monde.

Brandi Halls, directrice de l’éthique chez Lush Cosmetics North America, a déclaré: « En tant qu’entreprise qui milite depuis sa création il y a plus de 25 ans pour qu’on mette un terme aux expérimentations animales dans le cadre des cosmétiques, nous nous joignons aujourd’hui aux amoureux et amoureuses des animaux et aux défenseurs et défenseuses de leurs droits pour célébrer une étape importante de ce mouvement mondial. Le ministre Duclos et Santé Canada ont su écouter la population canadienne pour placer le Canada du bon côté de l’Histoire en mettant un terme à cette pratique inefficace, cruelle et dépassée. Nous éprouvons une grande fierté vis-à-vis de notre collaboration avec HSI depuis plus de dix ans. Grâce aux réactions de notre clientèle_le face à notre campagne en boutique, nous savons que la voix de la majorité a été entendue. »

Hilary Lloyd, vice-présidente du marketing et de la responsabilité d’entreprise pour l’Amérique du Nord de The Body Shop, a déclaré:  « The Body Shop félicite le ministre Duclos et Santé Canada pour le travail qu’ils ont accompli en présentant cette législation. En tant que chef de file dans le domaine de la beauté sans cruauté, nous célébrons cette étape et honorons le travail passionné de nos équipes de vente et de notre clientèle militante qui ont remis plus de 625 000 signatures à la Colline du Parlement en 2018 pour demander au gouvernement de mettre un terme aux expérimentations animales dans le cadre des cosmétiques. Ceci nous rappelle qu’en tant qu’entreprise, nous avons la responsabilité de faire le bien. Nous encourageons les autres gouvernements du monde à suivre cet exemple. »

FIN

Contact pour les médias:

Humane Society International


Dites au gouvernement que vous êtes en faveur du dépôt d’un projet de loi pour interdire les expérimentations animales

Les organisations de protection des animaux et l'industrie des cosmétiques exhortent le gouvernement canadien à déposer un projet de loi

Humane Society International


Meredith Lee/HSUS

OTTAWA—Aujourd’hui, le gouvernement canadien a présenté son budget fédéral 2023, qui confirme son engagement à interdire l’expérimentation animale et le commerce des cosmétiques. Les défenseurs des animaux Humane Society International/Canada, Animal Alliance Canada et Cruelty Free International, ainsi que Cosmetics Alliance Canada, Lush Cosmetics et The Body Shop, travaillent en étroite collaboration avec le gouvernement canadien depuis plusieurs années sur une initiative visant à faire progresser la législation interdisant l’expérimentation animale en cosmétique au Canada.

Le groupe de parties prenantes a publié la déclaration suivante en réponse à l’annonce du budget d’aujourd’hui :

“Nous sommes ravis de constater que le budget fédéral inclut l’engagement d’interdire l’expérimentation animale et le commerce des produits cosmétiques. Il s’agit d’une occasion historique pour le gouvernement canadien d’interdire l’expérimentation animale et le commerce des cosmétiques dans le projet de loi d’exécution du budget en cours. Nous encourageons vivement le gouvernement canadien à remplir son mandat en introduisant cette législation dès que possible et à positionner le Canada comme un leader mondial dans la promotion des alternatives à l’expérimentation animale,” a déclaré le groupe de parties prenantes alliées.

FIN

Contacts avec les médias: Michael Bernard, Humane Society International/Canada, directeur adjoint, c : 438.873.5769, e : mbernard@hsi.org

Humane Society International


Foxes on a fur farm
We Animals Media

MONTRÉAL—Kelly Butler, responsable de campagne de la faune chez HSI/Canada, a publié la déclaration suivante, réagissant aux images diffusées lors d’une enquête sur une ferme à fourrure au Québec:

« Nous avons été profondément troublés par les images diffusées dans les médias de renards et de visons dans des fermes à fourrure au Québec. De telles images soulignent la nécessité urgente pour les gouvernements et le public de mettre un terme à l’industrie cruelle et désuète de l’élevage d’animaux à fourrure.

Dans les élevages d’animaux à fourrure, les animaux sauvages—principalement les visons et les renards—sont intensément confinés dans des cages exiguës et sales, privés de leurs besoins les plus élémentaires. Ces conditions inhumaines et surpeuplées peuvent également favoriser la prolifération de maladies zoonotiques, dont le virus COVID-19. Nous demandons au gouvernement du Québec de suivre l’exemple de la Colombie-Britannique en prenant des mesures pour mettre fin à l’élevage d’animaux à fourrure à l’intérieur de ses frontières. À ce jour, plus de 20 pays ont pris des mesures pour interdire ou restreindre sévèrement cette industrie cruelle, à haut risque et inutile. »

FIN

Contact médias : Kelly Butler, responsable de la campagne sur la faune : kbutler@hsi.org

Les refuges d’urgence de Humane Society International/Canada en Ontario et au Québec assureront les soins d’urgence et la réadaptation de ces chiens

Humane Society International


Jean Chung/HSI

TORONTO — Alors que le gouvernement sud-coréen envisage d’interdire le commerce de la viande canine, plus de 100 chiens ayant eu la chance d’être sauvés l’année dernière des élevages du pays arriveront au Canada pour poursuivre leur quête d’un foyer stable.

De nombreux chiens ont été sauvés d’une ferme canine située sur l’île de Jindo par Humane Society International, en partenariat avec le groupe local LIFE. Ils ont été retrouvés confinés dans de minuscules cages grillagées et délabrées, vivant dans d’atroces conditions. Nombre d’entre eux étaient forcés d’assister au massacre brutal de leurs compagnons de cage. Les conditions de cet élevage étaient si mauvaises que des voisins se sont plaints d’entendre les cris de terreur des chiens. À la suite de ces plaintes, les autorités locales ont ordonné la fermeture de l’infrastructure pour avoir enfreint la loi sur la protection des animaux. En novembre de l’année dernière, pour donner suite à une suggestion du président Moon Jae-in, le gouvernement sud-coréen a mis sur pied un groupe de travail pour plancher sur une éventuelle interdiction de l’élevage canin à des fins de consommation.

Tous les chiens qui arriveront au Canada avec Humane Society International/Canada ont été élevés à des fins de consommation humaine. La plupart sont des Jindos, la race canine nationale de la Corée du Sud. En raison des restrictions en matière de vol, ils n’ont pas pu quitter la Corée du Sud au moment du sauvetage et ont donc été pris en charge sur place par un refuge partenaire de HSI. Désormais en mesure de voler, les chiens sauvés sur l’île de Jindo, ainsi que les autres chiens sauvés de l’élevage par HSI arriveront en Ontario au cours des dix prochains jours afin de recevoir des soins médicaux et un suivi comportemental indispensables dans le refuge temporaire de HSI/Canada à Cambridge. Bien que de nombreux chiens feront ensuite l’objet d’un transfert vers un autre refuge aux États-Unis, où ils pourront commencer leur nouvelle vie, environ 40 chiens seront transférés dans les installations de HSI/Canada à Montréal, où ils commenceront leur quête d’une famille adoptive afin de tirer véritablement un trait sur leur passé traumatique.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré : « Nous sommes ravis de pouvoir aider à nouveau nos collègues sud-coréens à mettre fin au cruel commerce de la viande canine en accueillant dans nos refuges d’urgence ces chiens qui ont été sauvés d’atroces élevages de viande canine. HSI/Canada fournira des soins vétérinaires et un suivi comportemental à ces chiens et ensuite, des organisations partenaires chercheront des familles adoptives aimantes à environ 40 d’entre eux, tandis que les autres chiens seront transférés aux États-Unis pour y être soignés par nos collègues. Ces chiens ont enduré d’immenses souffrances, et notre équipe est ravie de pouvoir les mettre en sécurité et les aider à se remettre de leur traumatisme, physiquement et psychologiquement. »

Dans l’élevage situé sur l’île de Jindo, les membres de HSI/Corée ont été horrifiés de découvrir un grand nombre de colliers dans la zone centrale de mise à mort. C’est là que d’innombrables chiens ont été tués par électrocution et découpés pour récupérer leur viande, sous le regard terrifié de leurs compagnons de cage. Humane Society International/Corée, qui a déjà fait fermer 17 autres élevages de viande canine dans le pays et sauvé presque 2 500 chiens, fait campagne pour que la Corée du Sud adopte une législation visant à mettre fin au commerce de viande canine.

Parmi les chiens qui se mettront bientôt en route pour le Canada se trouve la gentille Kaya, dont la cage dans l’élevage sur l’île de Jindo était située tout près de la zone d’abattage. Malgré les scènes traumatisantes dont elle a dû être témoin, lorsqu’elle a été sauvée, Kaya était avide d’affection humaine et elle adore être choyée. La queue de Kaya n’arrête pas de remuer, elle est toujours aussi contente de voir du monde. Le gentil Moose, au caractère ultra calme et au net penchant pour les gâteries, s’envole lui aussi vers le Canada, tout comme Max, un chien énergique qui a probablement été abandonné par ses précédents compagnons humains, Sony, qui était déprimé et émacié lors du sauvetage, mais qui reprend à présent du poil de la bête, et bien d’autres Jindo au caractère docile tels que Lucie-loo et Jenny-joo.

Alors que ces chiens commencent une nouvelle vie, l’équipe de HSI à Séoul continuera de faire campagne pour mettre fin au secteur lié au commerce de la viande de chien et se réjouit de pouvoir aider le groupe de travail du gouvernement dans ses délibérations. Depuis 2015, le programme Models for Change de HSI a permis à l’ONG de travailler en coopération avec de nombreux éleveurs de chiens désireux de quitter ce secteur controversé et moribond en les aidant à assurer leur transition vers des métiers plus rentables et plus humains. Les sondages d’opinion réalisés en Corée du Sud montrent que la majorité de la population (84 %) ne consomme pas de viande de chien ou est prête à ne plus en consommer, et que l’opinion publique est de plus en plus favorable à une interdiction de ce commerce (près de 60 % de la population). Malgré ces chiffres encourageants, on estime qu’aujourd’hui encore, 1 à 2 millions de chiens sont élevés dans des milliers de fermes en Corée du Sud.

Nara Kim, responsable de la campagne de HSI/Corée contre le commerce de la viande canine, a déclaré : « J’espère vraiment que, pour les chiens qui s’envolent vers le Canada, le commerce de la viande canine ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir. Ils ont vu ce qu’il y avait de pire en l’humanité, mais ils auront à présent la chance de connaître l’amour et la compassion. Ici, en Corée du Sud, nous arrivons à un véritable tournant, car le gouvernement envisage sérieusement de mettre fin à ces pratiques cruelles. Les nombreuses années d’expérience qu’a à offrir le programme novateur de fermeture d’élevages canins de HSI nous permettront, espérons-le, de nous rapprocher d’un avenir où les élevages canins n’existent plus et où tous les chiens peuvent vivre heureux.

La fermeture des élevages organisée par HSI a eu lieu dans le respect des restrictions en matière de santé et de sécurité liées à la COVID-19. Un vétérinaire teste la présence du virus H3N2 (ou « grippe canine ») chez les chiens, au moment où ceux-ci sont vaccinés contre la rage, la maladie de Carré, l’hépatite, le parvovirus, les para-influenzas et la leptospirose. Les chiens sont mis en quarantaine et certifiés exempts de maladie avant leur transport vers l’étranger, conformément aux exigences internationales en matière d’exportation et d’importation.

Cliquez ici pour télécharger les photos et la vidéo du sauvetage :

https://newsroom.humanesociety.org/fetcher/index.php?searchMerlin=1&searchBrightcove=1&submitted=1&mw=d&q=SKDogMeatRescue0821

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Contact pour les médias : Ewa Demianowicz — cellulaire : 514-575-3499, courriel : edemianowicz@hsi.org

Humane Society International/Canada est un acteur de premier plan dans la protection des animaux grâce à ses programmes actifs pour les animaux de compagnie, la protection de la faune et de son habitat naturel, la préservation des mammifères marins, le bien-être des animaux de ferme et des animaux cobayes. HSI/Canada est fière de faire partie de Humane Society International, qui, en collaboration avec ses groupes partenaires, forme l’un des plus importants organismes de protection des animaux au monde. Célébrer les animaux et confronter la cruauté autour du monde. Pour plus de renseignements : hsicanada.ca.

Humane Society International


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Les Canadiens sont invités à défendre les éléphants à l’occasion d’une consultation publique

Humane Society International


Close up of a wild African elephant
Vanessa Mignon Wild African Elephant

MONTRÉAL—Dix-sept artistes et scientifiques canadiens de renom ont signé une lettre ouverte invitant le gouvernement canadien à intervenir de toute urgence pour interdire le commerce de l’ivoire d’éléphant. Au cours du siècle dernier, le nombre d’éléphants d’Afrique, qui figurent sur la liste des espèces en danger critique d’extinction de l’Union internationale pour la conservation de la nature, a chuté de 96 %. Des scientifiques de haut niveau nous avisent que les éléphants pourraient disparaître complètement au cours des prochaines décennies si la communauté mondiale n’intervient pas pour dissuader les braconniers.

Le gouvernement du Canada a instauré une consultation publique le 23 juillet 2021 afin de recueillir les commentaires sur les mesures proposées pour restreindre ou mettre fin au commerce de l’ivoire.

Robert Bateman, artiste et protecteur de l’environnement canadien reconnu, a déclaré : « La survie des éléphants d’Afrique dépend des actions de la communauté mondiale et de pays progressistes comme le Canada, qui ont le devoir d’intervenir en conséquence. Je joins ma voix à celles d’un grand nombre de Canadiens pour demander au gouvernement canadien d’agir dès maintenant en interdisant le commerce de l’ivoire d’éléphant. Je félicite le gouvernement pour son effort de consultation publique et j’encourage tous les Canadiens inquiets à prendre part à cette tribune extrêmement importante. »

Michael Bernard, le directeur adjoint de Humane Society International/Canada a déclaré : « Le Canada se trouve à un tournant décisif : les mesures prises maintenant pour protéger les éléphants d’Afrique marqueront les esprits des générations à venir. Pour tenir sa promesse de protéger la biodiversité mondiale et mettre fin aux extinctions causées par l’homme, le gouvernement du Canada a instauré une consultation publique importante. Nous invitons vivement tous les Canadiens à participer et à affirmer que seule une interdiction formelle du commerce de l’ivoire d’éléphant peut réellement contribuer à mettre fin à ce génocide insensé des éléphants d’Afrique. »

Tessa Vanderkop, d’Elephanatics souligne que :  « Des dizaines de milliers d’éléphants se font tuer chaque année en Afrique pour combler la demande mondiale d’ivoire. La communauté mondiale prend des mesures et plus de 620 000 personnes ont signé une pétition exigeant que le gouvernement canadien interdise dans l’immédiat le commerce de l’ivoire d’éléphant. Nous encourageons tous les Canadiens à participer à la consultation pour se faire entendre au nom des éléphants d’Afrique. »

Les Canadiens et Canadiennes de renom qui ont signé cette lettre ouverte sommant le gouvernement à agir et à interdire le commerce de l’ivoire sont : Bif Naked, musicien; Bryan Adams, OC, musicien; Cristina Mittermeier, photographe et biologiste; Edward Burtynsky, photographe; Georges Laraque, commentateur sportif et athlète retraité; Dr Harvey Locke, protecteur de l’environnement; Jennifer Baichwal, cinéaste; John Bemrose, Victoria College, University of Toronto; Dr John England, OC, FRSC, professeur émérite, Sciences de la terre et de l’atmosphère; Dr Martin Sharpe, spécialiste des sciences de la Terre; Nicholas de Pencier, cinéaste; Paul Nicklen, photographe de presse et biologiste de la vie marine; Dr Peter Abrams, FRSC, professeur émérite, Écologie et biologie de l’évolution; Robert Bateman, CM, OBC, artiste; Shelton Dupreez, cinéaste; Tzeporah Berman, militant écologiste, ainsi que William Shatner, OC, acteur.

Vous trouverez plus d’informations sur la consultation et comment y participer ici.

Faits saillants :

  • Des études indiquent que 25 000 à 50 000 éléphants d’Afrique tombent aux mains des braconniers chaque année depuis les dernières décennies. Le nombre minimal estimé dépasse largement le taux de natalité chez les éléphants, mettant ainsi directement en jeu la survie de ces populations.
  • En mars 2021, l’Union internationale pour la conservation de la nature a mis à jour la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées en déclarant que l’éléphant de forêt d’Afrique est désormais en danger critique d’extinction et que l’éléphant de savane d’Afrique est en danger.
  • En 2016, les délégués de la 17e Conférence des Parties à la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction ont adopté une résolution voulant que « toutes les Parties et les non-Parties sous la juridiction desquelles existe un marché intérieur légal d’ivoire contribuant au braconnage ou au commerce illégal, prennent toutes les mesures nécessaires, législatives, réglementaires et de lutte contre la fraude pour fermer, de toute urgence, ce marché intérieur au commerce de l’ivoire brut et travaillé. » Les saisies fréquentes d’ivoire d’éléphant par le gouvernement canadien sont la preuve irréfutable que le commerce illégal d’ivoire règne au sein du pays et ne représentent probablement qu’une infime partie du marché illégal.
  • La Coalition pour l’éléphant d’Afrique (CEA), composée de 32 pays africains (dont 29 États de l’aire de répartition des éléphants) déclare que « tout approvisionnement en ivoire, y compris au sein de marchés nationaux par ailleurs légaux, augmente intrinsèquement le risque pour les populations d’éléphants et pour les communautés locales en raison de l’occasion qu’il offre de blanchir l’ivoire illégalement sous le couvert de la légalité. »
  • Les partenaires commerciaux principaux du Canada, notamment les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni, ont fermé leur marché d’ivoire d’éléphant pour pallier le déclin des populations d’éléphants.
  • En plus du commerce d’ivoire, le Canada permet l’importation de défenses et parties du corps d’éléphants comme trophées de chasse. Entre 2010 et 2018, environ 300 défenses—arrachées à 150 éléphants—sont entrées légalement au Canada.
  • 94 % des Canadiens soutiennent l’interdiction du commerce de l’ivoire d’éléphant (Insights West, 2020) et une pétition contre le commerce de l’ivoire au Canada a recueilli plus de 600 000 signatures.

Contact: Michael Bernard: 613 371-5170; mbernard@hsi.org.

La France importe des centaines de trophées de chasse, issus de léopards, lions et d’éléphants d'Afrique

Humane Society International


Cathy Smith

PARIS—Un nouveau rapport, publié lors de la semaine marquant le sixième anniversaire du massacre de Cecil le lion au Zimbabwe par un chasseur de trophées américain, révèle que l’Union européenne est le deuxième importateur mondial de trophées de chasse après les États-Unis, la France étant le sixième plus gros importateur de l’UE. « La Chasse aux trophées en chiffres », publié par Humane Society International/Europe, montre que les pays de l’UE ont importé près de 15 000 trophées de chasse de 73 espèces protégées au niveau international entre 2014 et 2018, soit une moyenne de près de 3 000 trophées chaque année, notamment de lions d’Afrique, d’ éléphants d’Afrique et de rhinocéros noirs reconnus « en danger critique » d’extinction. Des zèbres, des guépards, des moutons d’Argali listés comme « quasi menacés » en Asie et des ours polaires classés comme « vulnérables » à l’extinction ont également été importés. L’Allemagne, l’Espagne et le Danemark à eux seuls représentent 52 % de tous les trophées de chasse importés par l’UE. Au cours de la période analysée de cinq ans, l’UE a importé des trophées de chasse issus de 889 lions d’Afrique, dont 229 étaient des lions sauvages comme Cecil. Au cours de l’année précédant l’interdiction de 2015 d’importer des trophées de lions d’Afrique, la France a importé 20 trophées de lions d’Afrique, dont 65 % provenaient de lions élevés et abattus en captivité en Afrique du Sud, une pratique quisemble désormais devoir être interdite.

Au cours de cette période de cinq ans, la France a importé 752 trophées de chasse de 36 espèces de mammifères inscrites à la CITES. La France est notamment le premier pays importateur dans l’UE de trophées de léopard d’Afrique, de guépard et de lynx d’Eurasie, représentant respectivement 25 %, 22 % et 25 % du total des importations européennes de ces espèces dans l’UE. La France est également le quatrième pays importateur de trophées d’ours bruns, principalement en provenance de Russie. La France est le seul pays de l’UE à avoir importé des trophées de chasse de narvals, et est l’un des rares pays de l’UE à avoir importé des trophées de rhinocéros noirs et d’addax, des espèces « en danger critique d’extinction ». Elle est aussi le troisième pays importateur de trophées d’éléphants d’Afrique, de loups gris, d’hippopotames et d’oryx cimeterre – une antilope africaine éteinte à l’état sauvage et élevée uniquement en captivité.

Bien que les journalistes aient tendance à se concentrer sur les incidents très médiatisés de la chasse aux trophées aux États-Unis, comme le meurtre de Cecil par le dentiste Walter Palmer ou le selfie de la girafe tuée par Rebecca Francis, le rapport de HSI montre que le rôle des chasseurs de trophées européens est souvent négligé. Les Européens se rendent régulièrement dans des pays étrangers pour tuer des espèces emblématiques, et rapportent les parties du corps de l’animal pour les exposer chez eux.

L’analyse exhaustive par HSI des données commerciales de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) montre qu’une moyenne de 2 982 trophées sont importés dans l’UE chaque année, soit plus de huit trophées par jour. Le nombre d’importations de trophées n’a cessé d’augmenter avec une accélération de près de 40 % entre 2014 et 2018, et ce malgré des sondages d’opinion qui révèlent que la grande majorité des citoyens de l’UE (plus de 80 %) s’oppose à la chasse aux trophées et veut mettre fin aux importations de trophées dans l’UE. En 2017, l’Ifop a réalisé un sondage pour le compte de la Fondation Brigitte Bardot révélant que 89 % des citoyens français étaient favorables à l’interdiction de l’importation de trophées de chasse en France.

Les statistiques d’importation de trophées de chasses dans l’UE pour des animaux individuels (2014-2018), comprennent:

Espèces Importations dans l‘UE Importations en France
Zèbres de montagne de
Hartmann
3.119 5
Babouins chacma 1.751 3
Ours noirs américains 1.415 16
Ours bruns 1.056 83
Eléphants d’Afrique 952 121
Lions d‘Afrique 889 20
Léopard d’Afrique 839 210
Hippopotames 794 113
Guépards 297 67
Oryx cimeterres 210 26
Ours polaires 65 5
Lynx d‘Eurasie 16 4
Addax 6 1
Rhinocéros noirs 6 1
Narvals 2 2

L’Allemagne, l’Espagne, le Danemark, l’Autriche, la Suède, la France, la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie sont les principaux États membres de l’UE qui importent des trophées de chasse, tandis que la Namibie, l’Afrique du Sud, le Canada, la Russie, l’Argentine, le Kirghizstan et les États-Unis représentent les principaux pays exportateurs de trophées de chasse vers l’UE. L’Espagne, la Pologne, la Hongrie, l’Allemagne et la République tchèque sont les principaux importateurs de trophées de lions issus de la captivité.

Cassie Bodin, de Humane Society International/Europe, déclare : “Les chasseurs de trophées européens tuent pour le plaisir des milliers d’animaux sauvages dans le monde, y compris des espèces menacées ou en danger d’extinction, et la France est une destination importante pour ces trophées. Outre la cruauté de la chasse aux trophées, alors que le monde est confronté à une crise de la biodiversité, il est irresponsable de permettre aux riches élites de tirer sur des espèces menacées seulement par plaisir. Le fait de pouvoir abattre, empailler, empaqueter et faire expédier chez soi les parties du corps d’un animal pour les exposer est une motivation majeure pour ces chasseurs. Si davantage de pays de l’UE interdisaient les importations de trophées de chasse, cela contribuerait efficacement à mettre un terme au massacre. Nous demandons instamment à la France d’étendre son interdiction d’importation de trophées de lions d’Afrique à toutes les espèces abattues par plaisir à l’étranger et envoyées par avion en France dans le but qu’elles finissent comme un objet macabre de décoration.”

La chasse aux trophées n’a pas grand-chose à voir avec la conservation des espèces animales ou le soutien aux communautés locales. Les chasseurs de trophées paient d’énormes sommes d’argent pour tuer les animaux les plus forts et les plus impressionnants par simple esprit de satisfaction personnelle, pour pouvoir exhiber les animaux morts et se vanter de leur prétendu accomplissement. Ils inscrivent leurs exploits dans des registres tenus par des organisations de chasseurs de trophées comme le Safari Club International, qui attribue des points pour avoir tué les plus gros animaux. Des études montrent qu’en général, seuls 3 % de l’argent provenant de la chasse au trophée parviennent jusqu’aux communautés locales. L’éco-tourisme d’observation de la faune sauvage génère bien plus de revenus et d’emplois pour soutenir la conservation des espèces sauvages et les emplois locaux.

Cassie Bodin de HSI/Europe déclare : “Tuer les animaux les plus grands ou les plus forts, qui jouent un rôle écologique important en matière de diversité génétique et de résilience, met en péril la conservation des espèces, perturbe leurs structures sociales et affaiblit le patrimoine génétique des animaux sauvages déjà confrontés à une myriade de menaces. L’argument de la conservation est une imposture utilisée par des personnes qui savent qu’il est peu recommandable d’admettre qu’elles aiment tuer des animaux simplement pour le plaisir et pour prendre des selfies de mauvais goût. Compte tenu de l’importance de l’enjeu et de l’opposition de la grande majorité des citoyens européens face au massacre, il est temps que les États membres de l’UE interdisent les importations de trophées de chasse.”

De plus en plus de pays européens prennent des mesures, certes limitées, pour freiner les importations de trophées de chasse. Outre l’interdiction par la France sur les importations de trophées de lions en 2015, les Pays-Bas ont interdit les importations de trophées de plus de 200 espèces en 2016. En février 2021, le Premier ministre britannique a exprimé l’intention de son gouvernement de mettre fin à l’importation de trophées, et en mars de cette année, le parlement finlandais a présenté une motion proposant une interdiction sur l’importation de trophées. HSI/Europe estime que son rapport, révélant la mesure choquante de la participation des pays de l’UE dans l’industrie mondiale de la chasse aux trophées, devrait inspirer les États membres à introduire des interdictions complètes aussi rapidement que possible.

HSI/Europe invite ses sympathisants à rejoindre le mouvement visant à interdire l’importation dans l’UE de trophées de chasse d’espèces protégées au niveau international.

INVITATION AUX MÉDIAS

Le 30 juin, HSI/Europe organisera un webinaire intitulé “Chasse aux trophées : Outil de conservation, ou menace pour la faune sauvage ?” en collaboration avec MEPs for Wildlife et d’autres ONG. Le séminaire sera animé par Manuela Ripa, députée européenne (Verts/ALE, Allemagne), et comptera parmi ses invités Dr Audrey Delsink, biologiste spécialiste des éléphants à HSI Afrique, Dr Paula Kahumbu, PDG de WildlifeDirect, Lenin Tinashe Chisaira, avocat spécialiste de l’environnement, Jorge Rodriguez, de la DG Environnement, et Dr David Scallan, de la Fédération européenne des associations de chasseurs et trappeurs. Le webinaire posera la question de savoir si la chasse au trophée exerce une pression insoutenable sur les espèces menacées ou si, comme le prétendent ses défenseurs, elle contribue à leur conservation et bénéficie aux populations locales. Inscrivez-vous pour participer: https://www.eventbrite.co.uk/e/trophy-hunting-conservation-tool-or-a-threat-to-wildlife-tickets-155634080725

Vous pouvez trouver des images et vidéos en complément de ce communiqué de presse dans notre Newsroom.

Porte-parole de la France

Cassie Bodin, Legal consultant, HSI Europe #NotInMyWorld – Campaign against trophy hunting cbodin@hsi.org +33786325708

 

Contact – presse

Adeline Fischer, Communications Manager Europe – #NotInMyWorld – Campaign against trophy hunting afischer@hsi.org

+49 17631063219

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