Cette décision historique renforcera la protection des éléphants, des lions, des rhinocéros et d'autres espèces emblématiques.

Humane Society International


Britta Jaschinski, co-founder of Photographers Against Wildlife Crime

BRUXELLES—Dans une victoire mémorable pour la conservation des espèces sauvages et le bien-être des animaux, le Parlement belge a pris une décision historique aujourd’hui par un vote unanime en faveur du projet de loi de la Ministre du Climat, de l’Environnement, du Développement durable et du Green Deal, Zakia Khattabi, interdisant l’importation dans le pays de trophées de chasse d’espèces en danger. Cette avancée historique, qui intervient près de deux ans après l’appel initial du Parlement en faveur d’une telle interdiction, permettra de protéger des espèces iconiques telles que les lions et les rhinocéros.

Le vote unanime fait écho aux 91 % des Belges opposés à la chasse aux trophées et aux 88 % qui soutiennent l’interdiction de l’importation de tout trophée de chasse, selon une enquête Ipsos de 2020 commandée par Humane Society International/Europe.

Avant l’interdiction, la Belgique importait des trophées d’espèces menacées d’extinction telles que les hippopotames, les guépards et les ours polaires. La nouvelle loi mettra fin à l’importation de trophées de chasse de nombreuses espèces actuellement menacées d’extinction en raison du commerce ou qui pourraient être menacées si le commerce n’était pas limité. Toutes les espèces figurant à l’annexe A du règlement européen 338/97 relatif à la protection des espèces de faune et de flore sauvages, telles que les jaguars, les guépards, les léopards, certains ours bruns, les zèbres de montagne du Cap, les chimpanzés et les éléphants d’Afrique seront protégées par la nouvelle loi, ainsi que certaines espèces figurant à l’annexe B du même règlement, notamment les lions d’Afrique, les rhinocéros blancs du Sud, les hippopotames et les mouflons argali, qui figurent également à l’annexe XIII du règlement (CE) n° 865/2006 réglementant le commerce d’espèces de faune et de flore sauvages protégées. La nouvelle loi va plus loin que la résolution du Parlement de 2022 en étendant la protection à plus d’espèces de l’annexe B que les six initialement couvertes par la résolution.

Le député Kris Verduyckt (Vooruit, Socialistes néerlandophones), qui était à l’origine de la proposition législative visant à interdire l’importation de trophées de chasse, a déclaré : “Notre pays interdit enfin l’importation de trophées de chasse d’animaux en danger. La protection de ces espèces est incompatible avec l’importation de trophées de chasse. Je me réjouis que ma proposition législative soit désormais inscrite dans notre législation et j’espère qu’elle servira de source d’inspiration pour de nombreux autres pays.”

La Ministre du Climat, de l’Environnement, du Développement durable et du Green Deal, Zakia Khattabi a déclaré: “Avec l’approbation de mon projet de loi ce jeudi en plénière, le parlement donne un ancrage juridique à la résolution qu’il a adoptée à l’unanimité le 24 mars 2022. Il était urgent et nécessaire d’agir pour ces espèces menacées et en voie de disparition !”

Ayant défendu cette cause pendant des années et collaboré étroitement avec les députés belges pour obtenir le soutien du Parlement, Humane Society International/Europe se réjouit de l’adoption de cette législation cruciale, qui marque l’aboutissement d’un processus législatif complexe. L’organisation de défense des animaux a travaillé avec les députés pendant plus de deux ans pour obtenir une interdiction d’importation, ce qui a d’abord donné lieu à une résolution parlementaire soutenue à l’unanimité en 2022, avant de devenir un projet de loi approuvé par le Conseil des Ministres du gouvernement fédéral en juillet 2023.

“Le Parlement belge a écrit aujourd’hui une page d’histoire en faveur des animaux et illustre son engagement continu contre le meurtre insensé d’espèces sauvages menacées,” a déclaré Ruud Tombrock, directeur exécutif de HSI/Europe. “Avec cette décision, la Belgique se positionne comme un leader dans la protection de la biodiversité et des espèces menacées. Nous sommes convaincus que d’autres pays européens sont prêts à suivre le mouvement et à adopter une position ferme contre la chasse au trophée en interdisant l’importation de tels souvenirs. Le moment est venu d’interdire à l’échelle européenne l’importation de trophées de chasse d’espèces menacées et protégées, reflétant ainsi l’opinion des citoyens des États membres de l’Union européenne qui partagent la même volonté de prudence et de protection des animaux et de la biodiversité, ainsi que la volonté d’empêcher la fragmentation du marché unique de l’Union européenne.”

L’interdiction en Belgique envoie un signal positif en faveur de l’adoption d’une interdiction similaire en France voisine, où une proposition de loi transpartisane à l’Assemblée nationale visant à interdire l’importation de trophées de chasse d’espèces protégées est actuellement en cours d’examen au Parlement. Cette interdiction a été proposée par la députée écologiste Sandra Regol avec le soutien de la députée de Renaissance Corinne Vignon, présidente du Groupe d’étude de l’Assemblée sur la condition et le bien-être des animaux.

Avant d’être mise en œuvre, la législation belge adoptée doit recevoir la sanction royale et être promulguée. Le texte sera ensuite publié au “Moniteur belge” et entrera en vigueur le jour spécifié dans le texte ou, s’il n’est pas spécifié, 10 jours après la publication.

Téléchargez des photos de trophées de chasse et du matériel de campagne contre la chasse au trophée ici.

Background:

  • La chasse au trophée d’espèces en danger représente une menace sévère pour la conservation et le patrimoine naturel mondial. Les chasseurs de trophées préfèrent tuer les animaux les plus grands et les plus impressionnants physiquement, dont la disparition peut entraîner des déclins en cascade des populations. De nombreuses espèces ciblées, telles que les éléphants d’Afrique, les rhinocéros et les léopards sont menacées d’extinction et jouent des rôles cruciaux dans le maintien d’écosystèmes sains et de la biodiversité.
  • Selon un rapport de HSI/UE, l’UE est le deuxième plus grand importateur de trophées de chasse après les États-Unis, avec une moyenne de 3 000 trophées importés entre 2014 et 2018. L’UE était également le plus grand importateur de trophées de guépards, avec 297 trophées de guépards importés dans l’UE entre 2014 et 2018. Les cinq principales espèces importées dans l’UE en tant que trophées sont : le zèbre de montagne de Hartmann (3 119), le babouin Chacma (1 751), l’ours noir américain (1 415), l’ours brun (1 056) et l’éléphant d’Afrique (952).
  • La Belgique est le 13e plus grand importateur de trophées de chasse d’espèces internationalement protégées en Europe.
  • En mai 2016, les Pays-Bas ont instauré une interdiction de l’importation de trophées de chasse pour plus de 200 espèces répertoriées à l’Annexe A du Règlement européen 338/97 sur la protection des espèces de la faune et de la flore sauvages en régulant le commerce des espèces en danger d’extinction. L’interdiction d’importation s’applique également aux espèces répertoriées à l’Annexe B suivantes : le rhinocéros blanc, l’hippopotame, le mouflon (mouton sauvage du Caucase), le lion et l’ours polaire. Au total, 200 espèces animales sont concernées par l’interdiction des licences d’importation.
  • La France a mis en place une interdiction d’importation des trophées de chasse de lions en 2015. En 2023, une proposition de loi visant à “interdire l’importation et l’exportation des trophées de chasse d’espèces protégées” a été déposée.
  • L’importation de trophées de chasse en Finlande a été restreinte en juin 2023. La nouvelle Loi sur la conservation de la nature comprend une disposition qui interdit l’importation d’animaux individuels ou de leurs parties provenant des espèces les plus menacées dans le monde, menacées par le commerce international en tant que trophées en provenance de pays hors de l’UE.
  • En Allemagne, la Ministre de l’environnement, Steffi Lemke (Les Verts), a annoncé son intention de restreindre l’importation de trophées de chasse provenant d’espèces animales protégées. L’Allemagne a mis fin à son adhésion au International Council for Game and Wildlife Conservation, un lobby promouvant la chasse aux trophées, en 2022.
  • En Italie, en 2022, un projet de loi a été déposé visant à interdire l’importation, l’exportation et la réexportation vers et depuis l’Italie de trophées de chasse provenant d’animaux protégés par la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction). Après la chute du gouvernement et les élections de 2022, le même projet de loi a été déposé à nouveau au Parlement.

FIN

Point de contact pour la presse: Cassie Bodin-Duval,  coordinateur.ice international.e pour les médias à Humane Society International/Europe, cbodinduval@hsi.org; +32 469 149 469

Une nouvelle proposition législative vise à étendre l’interdiction protégeant les lions à d’autres espèces menacées

Humane Society International / L'Europe


HSI

PARIS—Hier, une proposition de loi transpartisane visant à interdire l’importation de trophées de chasse d’espèces protégées vers la France a été déposée par la députée Ecologiste Sandra Regol avec le soutien de la présidente du groupe d’études Condition et bien-être des animaux à l’Assemblée Corinne Vignon, députée du groupe Renaissance. Selon un sondage Ifop [1] commandé par HSI/Europe, cette proposition de loi est également soutenue par la très grande majorité des citoyens français puisque 91% se déclarent en faveur d’une interdiction d’importation de trophées d’espèces menacées. 

Si la France a déjà pris des mesures pour protéger les lions de la chasse aux trophées, suite au scandale de la mort du lion Cecil en 2015, les lions sont actuellement la seule espèce bénéficiant d’une interdiction sur les imports de trophées de chasse. Beaucoup d’autres espèces protégées, telles que les éléphants, les léopards ou encore les guépards continuent d’être  tués par des chasseurs, empaillés et importés comme trophées en France en toute légalité.. 

Cette nouvelle proposition législative est synonyme d’espoir pour ces animaux, car elle propose de modifier le code de l’environnement afin d’étendre l’interdiction d’importation de trophées de chasse, offrant ainsi une protection à un éventail plus large d’espèces protégées et menacées. Elle prévoit également d’interdire la promotion, directe ou indirecte, de la pratique de la chasse d’un animal concerné par cette loi pour son trophée.  

Capucine Meyer, consultante Humane Society International/Europe pour la campagne sur la chasse aux trophées en France, a déclaré : «Il est plus que temps d’accorder ce statut de protection dont bénéficie le lion à des espèces autant voire davantage menacées telles que l’ours polaire, le léopard ou encore l’éléphant d’Afrique et de faire de la France un leader en matière de protection des espèces et de la biodiversité. Humane Society International / Europe tient à son tour à féliciter Madame la députée Regol ainsi que tous les députés signataires pour leur engagement en faveur du respect de la vie animale et de la protection de la biodiversité.” 

Ce texte de loi a été cosignée par 26 députés des groupes Ecologiste-NUPES, Renaissance et Démocrate (MoDem et Indépendants) dont M. le Président de la commission Développement durable et Aménagement du territoire Jean-Marc Zulesi, ou encore Mme la Vice-présidente de l’Assemblée nationale Elodie Jacquier-Laforge. Il fait suite à une première victoire obtenue en juin dernier, lorsque Mme la députée Sandra Regol, avec le soutien de M. le ministre Gabriel Attal et de Mme la présidente de groupe Aurore Bergé, était parvenue à faire adopter à l’Assemblée et au Sénat un amendement visant à donner plus de moyens aux agents de douane pour lutter contre l’importation de trophées de chasse illégaux. Ce vote inédit avait mis en lumière le soutien général des parlementaires et du gouvernement à la lutte contre l’importation de trophées de chasse d’espèces protégées. 

Milton Federici, responsable des affaires publiques de Convergence Animaux Politique, explique : «Cela fait plus d’un an que nous travaillons avec HSI/Europe sur cette campagne, à la recherche de soutien parmi les parlementaires. Le dépôt de ce texte est à la fois l’aboutissement de ce travail et le commencement d’un débat démocratique que nous appelons à l’Assemblée et au Sénat sur l’importation de trophées de chasse d’espèces menacées. Nous sommes infiniment reconnaissants à la députée Sandra Regol et à tous les députés qui soutiennent ce texte, pour créer les conditions de ce débat »   

En bref : 

  • La chasse aux trophées représente une grande menace pour la biodiversité et la stabilité des écosystèmes. Cette pratique consiste à tuer des animaux sauvages dans le seul but d’exhiber leur tête, leur peau ou d’autres parties de leur corps comme des trophées, perpétuant ainsi une forme de glorification des chasseurs. Cette activité très coûteuse et néfaste agit comme un accélérateur du déclin des espèces, en mettant en péril leur survie et en perturbant profondément les écosystèmes. 
  • La chasse aux trophées n’est pas seulement rejetée par une écrasante majorité de citoyens français et européens. En Afrique du Sud par exemple, le principal exportateur africain de trophées d’animaux sauvages, deux personnes interrogées sur trois ont répondu qu’elles étaient défavorables à la chasse aux trophées[2]

[1] Sondage Ifop pour Humane Society International/Europe réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 13 au 14 juin 2023 auprès d’un échantillon de 1 003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. 

[2] Humane Society International/Europe (2022). “Report: Hunting – Ipsos Khayabus W1 2022” Conducted by Ipsos South Africa” 

FIN

Contact presse: Cassie Bodin-Duval, coordinateur.ice international.e pour les relations média, cbodinduval@hsi.org

Ces règlementations sans précédent interdiraient également l’importation de certains trophées de chasse

Humane Society International / Global


Waldo Swiegers/AP Images for HSI

MONTRÉAL—Humane Society International/Canada félicite Environnement Canada pour avoir fait un pas de plus vers la fermeture du marché canadien associé au commerce de l’ivoire d’éléphant et des cornes de rhinocéros. Des propositions de règlementations publiées dans La Gazette du Canada, Partie I interdiraient le commerce de l’ivoire d’éléphant et des cornes de rhinocéros au Canada, ainsi que l’importation de trophées de chasse fabriqués à partir de ces matériaux. HSI/Canada encourage l’ensemble de la population canadienne à signer sa lettre en faveur de ces mesures, qui sera soumise au gouvernement au cours des 30 jours de consultation publique.

Kelly Butler, responsable de la campagne pour les animaux sauvages chez Humane Society International/Canada, a déclaré :

« Si personne ne prend des mesures urgentes visant à sauver les éléphants et les rhinocéros, notre génération pourrait être témoin de la disparition de ces espèces. Nous félicitons le gouvernement canadien qui montre l’exemple dans la protection de ces espèces emblématiques pour les générations futures. La population canadienne a clairement fait savoir que le commerce de l’ivoire d’éléphant et des cornes de rhinocéros ainsi que les trophées de chasses de ces espèces n’ont pas leur place dans notre pays. HSI/Canada est totalement en faveur des réglementations telles qu’elles ont été publiées dans La Gazette du Canada, Partie I. Celles-ci deviendraient alors la norme mondiale pour la protection des éléphants et des rhinocéros au sein des États se trouvant en dehors de l’aire de répartition de ces espèces. »

Ces propositions de réglementations font suite à des années de lutte de la part de HSI/Canada et de sa coalition de partenaires, et bénéficient du soutien de scientifiques, de personnalités connues et de centaines de milliers d’individus engagés. Dans sa lettre de mandat de 2021, le gouvernement fédéral s’est engagé à œuvrer pour « contrer le commerce illégal des espèces sauvages et pour mettre fin au commerce de l’ivoire de l’éléphant et de la corne de rhinocéros au Canada ».

Fait essentiel, la réglementation est en phase avec les directives des principaux·ales expert·e·s de la préservation des éléphants et des rhinocéros et parties prenantes. L’African Elephant Coalition (qui représente 78 % des pays africains où vivent des éléphants), la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction et l’Union internationale pour la conservation de la nature ont toutes appelé à fermer les marchés d’ivoire intérieurs.

D’après un sondage réalisé en 2020 par l’entreprise Insights West, 94 % de la population canadienne soutient l’interdiction du commerce de l’ivoire d’éléphant. D’ailleurs, une pétition publique appelant à interdire cette pratique au Canada a récolté plus de 700 000 signatures.

La publication des mesures proposées dans La Gazette du Canada, Partie I, le journal du gouvernement du Canada, constitue l’une des étapes finales de la création de nouvelles réglementations. Une fois les propositions de réglementations publiées dans La Gazette, Partie I, elles font l’objet d’une consultation et, si nécessaire, d’amendements en fonction des retours, puis sont officialisées dans La Gazette, Partie II.

Faits saillants :

  • Chaque année, en Afrique, pas moins de 25 000 éléphants et 1 300 rhinocéros sont tués par des braconniers.
  • En mars 2021, l’UICN a mis à jour sa Liste rouge mondiale des espèces menacées, dans laquelle elle a déclaré que l’éléphant de forêt d’Afrique était une espèce en danger critique et que l’éléphant de savane d’Afrique était une espèce en danger. Les rhinocéros noirs, également présents en Afrique, sont aussi en danger critique.
  • Les partenaires commerciaux les plus importants du Canada, parmi lesquels les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni, ont fermé leurs marchés d’ivoire d’éléphant en réponse au déclin des populations de pachydermes.
  • A l’heure actuelle, en dehors du commerce de l’ivoire d’éléphant, le Canada autorise également l’importation de défenses, de cornes de rhinocéros et de parties d’animaux provenant de chasses aux trophées. D’après les données de la CITES, plus de 450 défenses d’éléphants africains, 16 cornes de rhinocéros ainsi que 81 trophées d’éléphants et 44 trophées de rhinocéros ont été importés légalement au Canada au cours de la période 2010-2021.
  • Une lettre ouverte a été publiée en juin 2021, réclamant la fin du commerce de l’ivoire d’éléphant au Canada et incluant les signatures de personnalités canadiennes comme Bryan Adams, Robert Bateman et David Suzuki.
  • Les propositions de réglementations font suite à une consultation d’opinion publique conduite par Environnement et Changement climatique Canada durant l’été 2021, au sein de laquelle des Canadien·ne·s et des personnes du monde entier ont largement affiché leur soutien envers une action fédérale visant à mettre fin au rôle du Canada dans le commerce de l’ivoire d’éléphant.

ENDS

Contact pour les médias:  Michael Bernard: 438-873-5769; mbernard@hsi.org

Le ministre Duclos se joint à la coalition pour la protection des animaux et au secteur des cosmétiques pour célébrer le passage d’une législation historique.

Humane Society International


Michael Kloth/Alamy

OTTAWA, Ontario—L’expérimentation animale et le commerce d’animaux pour les cosmétiques seront officiellement interdits au Canada suite au vote du gouvernement pour mettre en place des mesures dans le cadre de la Loi d’exécution du budget (Projet de loi C-47). En plus de bannir l’expérimentation animale pour les cosmétiques, ces modifications interdiront également la vente de cosmétiques s’appuyant sur de nouvelles données issues d’expérimentation sur les animaux afin de déterminer l’innocuité du produit, ainsi que ceux avec des étiquettes présentant des allégations fausses ou trompeuses sur l’absence d’expérimentation sur des animaux.

Les organismes de protection animale Humane Society International/Canada, Animal Alliance Canada et Cruelty Free International, aux côtés de Cosmetics Alliance Canada, Lush Cosmetics et The Body Shop, travaillent depuis plusieurs années en étroite collaboration avec le gouvernement canadien afin de faire avancer la législation et interdire l’expérimentation animale pour les cosmétiques au Canada.  La coalition se réjouit de voir le Canada rejoindre plus de 40 juridictions et marchés de premier plan ayant déjà voté des lois visant à interdire ou limiter l’expérimentation animale et/ou le commerce d’animaux pour les cosmétiques.

La coalition s’est jointe au ministre de la Santé canadien Jean-Yves Duclos pour publier les déclarations suivantes :

Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé, gouvernement du Canada, a déclaré : « Tester des cosmétiques sur des animaux est à la fois cruel et inutile. Nous sommes donc fiers de progresser dans notre promesse d’interdire l’expérimentation animale et le commerce d’animaux pour les cosmétiques. Beaucoup de Canadien·nes ont milité pour la protection actuelle et future des animaux, et nous pouvons désormais avoir la certitude que les cosmétiques sont sans cruauté au Canada. Nous continuerons de prendre toutes les mesures nécessaires pour améliorer le bien-être des animaux.  »

Michael Bernard, directeur adjoint de Humane Society International/Canada, a déclaré : « Avec le passage de ces mesures historiques pour interdire l’expérimentation animale et le commerce d’animaux pour les cosmétiques, le Canada se dessine un nouveau visage sans cruauté.   Il est exaltant de voir que le gouvernement a écouté les millions de Canadien·nes qui souhaitent acheter des produits sans cruauté. Cette loi prouve qu’il est possible d’accomplir de grandes choses lorsque le gouvernement, l’industrie, les organisations caritatives et le public travaillent main dans la main afin de créer un futur meilleur. Au Canada, les consommateurs·trices peuvent enfin avoir la certitude que les produits cosmétiques en vente ne sont pas issus de la souffrance animale, et c’est une chose que nous pouvons tous apprécier. »

Darren Praznik, président-directeur général de Cosmetics Alliance Canada, a déclaré : « L’industrie et les organisations qui défendent les animaux ont travaillé ensemble au cours des dernières années pour faire progresser l’interdiction des tests sur les animaux dans le domaine des cosmétiques au Canada. Depuis que cette question a été soulevée pour la première fois au Parlement par le biais d’un projet de loi d’initiative parlementaire au Sénat en 2015, notre groupe s’est réuni fréquemment pour établir une relation de collaboration et se mettre d’accord sur les principes avec Santé Canada, tout en veillant à ce que l’interdiction fonctionne dans le cadre réglementaire canadien. Nous sommes très heureux de voir le gouvernement passer cette législation que nous attendions depuis longtemps. »

Liz White, directrice d’Animal Alliance of Canada, a déclaré : « Les sympathisant·es d’Animal Alliance remercient le ministre Duclos et le personnel de Santé Canada d’avoir fait en sorte que l’interdiction de l’expérimentation animale à des fins cosmétiques devienne réalité. Le Canada rejoindra le nombre croissant de pays dans le monde ayant mis fin à ces pratiques et le gouvernement tiendra sa promesse d’introduire une législation visant à mettre fin aux expérimentations cosmétiques sur les animaux dès 2023. »

Monica Engebretson, responsable des affaires publiques pour l’Amérique du Nord chez Cruelty Free International, a déclaré : « Cruelty Free International félicite le gouvernement canadien d’avoir agi pour répondre aux attentes de la grande majorité des citoyen·nes canadiennes qui soutenaient une interdiction de l’expérimentation animale à des fins cosmétiques. Cette décision unificatrice, qui a obtenu le soutien de tous les partis au Canada, emboîtera le pas aux progrès que nous observons dans le monde entier. En effet, les consommateur·trices, les entreprises, les autorités de réglementation et les défenseur·seuses des animaux œuvrent ensemble pour atteindre un objectif commun, à savoir veiller à ce que la production de cosmétiques ne soit pas une source de souffrance animale, où que ce soit dans le monde. »

Brandi Halls, directrice de l’éthique chez Lush Cosmetics North America, a déclaré : « En tant qu’entreprise militant pour la fin des expérimentations animales pour les cosmétiques depuis notre création il y a plus de 25 ans, nous nous joignons aujourd’hui aux amoureux·reuses des animaux et aux défenseur·seuses de leurs droits pour célébrer une étape importante de ce mouvement mondial. Le ministre Duclos et Santé Canada ont su écouter la population canadienne pour placer le Canada du bon côté de l’histoire en interdisant cette pratique inefficace, inhumaine et dépassée. Nous sommes fiers de notre collaboration avec Humane Society International depuis plus de dix ans. Grâce aux réactions de nos client·es face à notre campagne dans nos boutiques, nous savons que la voix de la majorité a été entendue. »

Hilary Lloyd, vice-présidente du marketing et de la responsabilité d’entreprise pour l’Amérique du Nord de The Body Shop, a déclaré : « Après le lancement de la première initiative contre les expérimentations animales pour les cosmétiques de The Body Shop en 1989 et les campagnes qui ont suivi, nous nous réjouissons de voir cet effort porter ses fruits au Canada. Nous félicitons le ministre Duclos et Santé Canada pour avoir fait de cette législation une réalité, et nous remercions toutes les personnes ayant participé à rendre ce changement possible, en particulier les équipes de ventes et les client·es militant·es de nos partenaires Cruelty Free International et TheBodyShop, qui ont présenté 625 000 signatures appelant au changement à la Colline du Parlement en 2018. »

FIN

Note pour l’éditeur : Avec le vote du projet de loi C-47, le Canada devient officiellement le 44e pays à mettre en place des lois pour interdire ou limiter l’expérimentation animale et/ou le commerce d’animaux pour les cosmétiques, rejoignant le Royaume-Uni, Israël, les 27 pays membres de l’Union européenne, la Norvège, l’Inde, la Nouvelle-Zélande, Taïwan, la Corée du Sud, la Suisse, l’Islande, la Turquie, l’Australie, le Guatemala, le Mexique, la Colombie, l’Équateur et le Brésil.

Contact pour les médias :

Le débat à l'Assemblée sur l'interdiction des importations de trophées de chasse coïncide avec une nouvelle proposition de loi de la sénatrice Céline Boulay-Espéronnier, soutenue par 91% des Français

Humane Society International


Purestock

PARIS—Hier, l’Assemblée a adopté à une écrasante majorité (113 voix pour, 1 voix contre) un amendement visant à mieux lutter contre l’importation en France de trophées de chasse de certaines espèces animales menacées. Ce vote important coïncide avec la récente proposition de loi présentée par la sénatrice Céline Boulay-Espéronnier le 23 mai dernier, qui marque la première fois qu’une telle interdiction est défendue par des personnalités politiques au niveau législatif en France. Selon un sondage Ifop1 commandé par HSI/Europe, cette proposition déposée au Sénat est également soutenue par la très grande majorité des citoyens français puisque 91% se déclarent en faveur d’une interdiction d’importation de trophées d’espèces menacées, notamment l’éléphant d’Afrique, la girafe et l’ours polaire

Le sous-amendement proposé par la députée Sandra Regol, groupe écologiste – NUPES, stipule que  « La pratique du tourisme cynégétique, lorsqu’elle contribue à mettre en danger des espèces, porte atteinte à la biodiversité. Elle a pourtant cours dans de nombreux pays, qu’il s’agisse de l’Afrique du Sud, du Mozambique ou du Canada, et au moins 200 000 trophées de chasse issus de 451 espèces menacées d’extinction auraient été importés dans le monde entre 2005 et 2015. Il s’agit donc de lutter contre ce phénomène, ce qui répond à la fois à une attente forte de la population française et à une nécessité écologique. »

La France a déjà pris des mesures pour protéger les lions de la chasse aux trophées, suite au scandale de la mort du lion Cecil en 2015.  Mais ces initiatives récentes sont synonymes d’un regain d’espoir pour les éléphants, les léopards ou encore les guépards qui sont victimes de la chasse légale et importés comme trophées en France. Plusieurs des espèces ciblées par la proposition de loi, dont l’éléphant d’Afrique, le léopard, l’hippopotame et le guépard, sont au bord de l’extinction. La France est par ailleurs la première destination au sein de l’Union européenne pour les trophées de léopards, exacerbant donc une situation déjà critique pour cette espèce menacée d’extinction.

Humane Society International/Europe et Convergence Animaux Politique félicitent Mme Sandra Regol pour son engagement et pour avoir défendu le projet de loi par le biais de ce sous-amendement visant à lutter contre les effets néfastes de la chasse aux trophées sur les espèces menacées et vulnérables en sécurisant et en élargissant le recours à la procédure d’enquête dite du « coup d’achat ». Le groupe écologiste – NUPES soutient pleinement ce sous-amendement.

Milton Federici, responsable des affaires publiques de Convergence Animaux Politique, explique l’importance de ce vote: ” cet amendement est une première victoire, car il donne aux agents de douane la capacité d’acquérir des trophées pour mettre en évidence l’infraction que constitue leur importation. Si l’interdiction d’importation ne concerne aujourd’hui que les trophées de lions, le vote de l’Assemblée montre que la classe politique est prête à aller plus loin sur ce sujet, ce qui constitue une avancée décisive vers l’interdiction d’importation de trophées de chasse d’autres espèces menacées.”.

Capucine Meyer, consultante HSI/Europe pour la campagne sur la chasse aux trophées en France, déclare : « Le soutien massif à cet amendement montre que les politiques s’accordent avec les 91% de citoyens français qui soutiennent la proposition d’interdiction d’importation de trophées de chasse d’espèces protégées. C’est un signal clair qu’il n’y a pas de temps à perdre pour étendre le niveau de protection accordé au lion. De nombreuses autres espèces ciblées par l’industrie de la chasse aux trophées sont menacées d’extinction et ont un besoin urgent qu’une telle interdiction soit adoptée. »

L’initiative de la France s’inscrit dans la lignée des efforts déployés par d’autres États membres pour renforcer la protection des espèces sauvages menacées par la chasse aux trophées. Des pays tels que les Pays-Bas (2016) et la Finlande (2022) ont déjà décidé d’aller au-delà des recommandations de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) et mis en œuvre des mesures plus contraignantes pour la protection des certaines espèces. La Belgique, la Pologne, l’Italie et le Royaume-Uni font partie des pays européens qui sont en train d’adopter une législation similaire.  L’UE doit prendre des mesures immédiates, en ligne avec la volonté d’une grande majorité de citoyens d’interdire les importations de trophées de chasse, appliquant ainsi le principe de précaution en matière de protection des espèces.

Capucine Meyer, consultante HSI/Europe pour la campagne sur la chasse aux trophées en France, déclare: “L’engagement de la classe politique française à interdire l’importation de trophées de chasse d’espèces menacées envoie un message fort, et souligne la nécessité d’une action mondiale pour préserver la faune sauvage irremplaçable de notre planète. Alors que le projet de loi progresse dans les procédures législatives, la France se positionne à l’avant-garde de la lutte contre la chasse aux trophées, notamment grâce à l’initiative de la sénatrice Céline Boulay-Espéronnier, saluée par Humane Society International. »

En bref :

  • La chasse aux trophées représente une grande menace pour la biodiversité et la stabilité des écosystèmes. Cette pratique consiste à tuer des animaux sauvages dans le seul but d’exhiber leur tête, leur peau ou d’autres parties de leur corps comme des trophées, perpétuant ainsi une forme de glorification des chasseurs. Cette activité très coûteuse et néfaste agit comme un accélérateur du déclin des espèces, en mettant en péril leur survie et en perturbant profondément les écosystèmes.
  • Contrairement à certaines affirmations selon lesquelles la chasse aux trophées bénéficierait aux communautés locales, des études révèlent que seuls 3 % des revenus générés par cette activité leur parviennent. Parallèlement, celle-ci empêche les habitants de mettre en place de véritables programmes de conservation et de bénéficier des avantages économiques liés au développement d’un écotourisme durable, générateur de nombreux emplois et bénéfique pour la sauvegarde des espèces et de la biodiversité.

Notes à l’éditeur:

1 Sondage Ifop pour HSI/Europe réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 13 au 14 juin 2023 auprès d’un échantillon de 1 003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

FIN

Contact presse: Cassie Bodin-Duval, coordinateur.ice international relations médias; cbodinduval@hsi.org

Les organisations de protection des animaux et le secteur des cosmétiques saluent la présentation de cette législation historique

Humane Society International


mustafagull/iStock.com

*Note de la rédaction : Ce texte a été mis à jour pour refléter que la Loi d’exécution du budget (projet de loi C-47) a été officiellement déposée au Parlement Canadien.

OTTAWA, Ontario—Aujourd’hui, le gouvernement canadien a présenté des mesures visant à interdire l’expérimentation animale dans les cosmétiques au Canada, dans le cadre de la Loi d’exécution du budget. Ces modifications interdiraient également la vente de cosmétiques s’appuyant sur de nouvelles données issues d’expérimentation sur les animaux afin de déterminer l’innocuité du produit, ainsi que la vente de cosmétiques avec des étiquettes présentant des allégations fausses ou trompeuses sur l’absence d’expérimentation sur des animaux.

Les organismes de protection animale Humane Society International/Canada, Animal Alliance Canada et Cruelty Free International, ainsi que Cosmetics Alliance Canada, Lush Cosmetics et The Body Shop, travaillent depuis plusieurs années en étroite collaboration avec le gouvernement canadien afin de faire avancer la législation et ont publié les déclarations suivantes:

Michael Bernard, directeur adjoint de Humane Society International/Canada, a déclaré:  « Dix ans de campagne menée par Humane Society International/Canada et ses partenaires commencent à dessiner un nouveau visage sans cruauté pour le secteur mondial des cosmétiques.  C’était un honneur de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement du Canada et l’ensemble des parties prenantes pour faire avancer cette mesure au fil des années. Nous sommes ravi·e·s de voir le Canada présenter cette législation historique visant à interdire l’expérimentation animale dans le cadre des cosmétiques et la vente de produits testés sur les animaux. Une fois cette loi en vigueur, les consommateurs et consommatrices du Canada pourront avoir la certitude que les produits cosmétiques qu’ils ou elles achètent ne sont pas issus de la souffrance animale, et c’est une chose que nous pouvons toutes et tous apprécier. »

Darren Praznik, président-directeur général de Cosmetics Alliance Canada, a déclaré:  « L’industrie et les organisations qui défendent les animaux ont travaillé ensemble au cours des dernières années pour faire progresser l’interdiction des tests sur les animaux dans le domaine des cosmétiques au Canada. Depuis que cette question a été soulevée pour la première fois au Parlement par le biais d’un projet de loi d’initiative parlementaire au Sénat en 2015, notre groupe s’est réuni fréquemment pour établir une relation de collaboration et se mettre d’accord sur les principes avec Santé Canada tout en veillant à ce que l’interdiction fonctionne dans le cadre réglementaire canadien. Nous sommes très heureux de voir le gouvernement présenter cette législation que nous attendions depuis longtemps. »

Liz White, directrice d’Animal Alliance of Canada, a déclaré: « Les sympathisants d’Animal Alliance remercient le ministre Duclos et le personnel de Santé Canada d’avoir fait en sorte que l’interdiction de l’expérimentation animale à des fins cosmétiques devienne réalité. Le Canada rejoindra le nombre croissant de pays dans le monde ayant mis fin à ces pratiques et le gouvernement tiendra sa promesse d’introduire une législation visant à mettre fin aux expérimentations cosmétiques sur les animaux dès 2023. »

Monica Engebretson, responsable des affaires publiques pour l’Amérique du Nord chez Cruelty Free International, a déclaré: « Cruelty Free International se félicite de ce nouvel effort visant à mettre fin aux expérimentations cosmétiques sur les animaux au Canada. Cette décision unificatrice, qui a obtenu le soutien de tous les partis au Canada, emboîtera le pas aux progrès que nous observons dans le monde entier. En effet, les consommateurs et consommatrices, les entreprises, les autorités de réglementation et les défenseurs et défenseuses des animaux œuvrent ensemble pour atteindre un objectif commun, à savoir veiller à ce que la production de cosmétiques ne soit pas une source de souffrance animale, où que ce soit dans le monde.

Brandi Halls, directrice de l’éthique chez Lush Cosmetics North America, a déclaré: « En tant qu’entreprise qui milite depuis sa création il y a plus de 25 ans pour qu’on mette un terme aux expérimentations animales dans le cadre des cosmétiques, nous nous joignons aujourd’hui aux amoureux et amoureuses des animaux et aux défenseurs et défenseuses de leurs droits pour célébrer une étape importante de ce mouvement mondial. Le ministre Duclos et Santé Canada ont su écouter la population canadienne pour placer le Canada du bon côté de l’Histoire en mettant un terme à cette pratique inefficace, cruelle et dépassée. Nous éprouvons une grande fierté vis-à-vis de notre collaboration avec HSI depuis plus de dix ans. Grâce aux réactions de notre clientèle_le face à notre campagne en boutique, nous savons que la voix de la majorité a été entendue. »

Hilary Lloyd, vice-présidente du marketing et de la responsabilité d’entreprise pour l’Amérique du Nord de The Body Shop, a déclaré:  « The Body Shop félicite le ministre Duclos et Santé Canada pour le travail qu’ils ont accompli en présentant cette législation. En tant que chef de file dans le domaine de la beauté sans cruauté, nous célébrons cette étape et honorons le travail passionné de nos équipes de vente et de notre clientèle militante qui ont remis plus de 625 000 signatures à la Colline du Parlement en 2018 pour demander au gouvernement de mettre un terme aux expérimentations animales dans le cadre des cosmétiques. Ceci nous rappelle qu’en tant qu’entreprise, nous avons la responsabilité de faire le bien. Nous encourageons les autres gouvernements du monde à suivre cet exemple. »

FIN

Contact pour les médias:

Les organisations de protection des animaux et l'industrie des cosmétiques exhortent le gouvernement canadien à déposer un projet de loi

Humane Society International


Meredith Lee/HSUS

OTTAWA—Aujourd’hui, le gouvernement canadien a présenté son budget fédéral 2023, qui confirme son engagement à interdire l’expérimentation animale et le commerce des cosmétiques. Les défenseurs des animaux Humane Society International/Canada, Animal Alliance Canada et Cruelty Free International, ainsi que Cosmetics Alliance Canada, Lush Cosmetics et The Body Shop, travaillent en étroite collaboration avec le gouvernement canadien depuis plusieurs années sur une initiative visant à faire progresser la législation interdisant l’expérimentation animale en cosmétique au Canada.

Le groupe de parties prenantes a publié la déclaration suivante en réponse à l’annonce du budget d’aujourd’hui :

“Nous sommes ravis de constater que le budget fédéral inclut l’engagement d’interdire l’expérimentation animale et le commerce des produits cosmétiques. Il s’agit d’une occasion historique pour le gouvernement canadien d’interdire l’expérimentation animale et le commerce des cosmétiques dans le projet de loi d’exécution du budget en cours. Nous encourageons vivement le gouvernement canadien à remplir son mandat en introduisant cette législation dès que possible et à positionner le Canada comme un leader mondial dans la promotion des alternatives à l’expérimentation animale,” a déclaré le groupe de parties prenantes alliées.

FIN

Contacts avec les médias: Michael Bernard, Humane Society International/Canada, directeur adjoint, c : 438.873.5769, e : mbernard@hsi.org

HSI/ Europe soumet près de 50,000 signatures appelant l’Union Européenne à agir contre l’importation de trophées de chasses

Humane Society International


Hélène Terlinden, BOLDT

BRUXELLES—Hier, Humane Society International/Europe a remis à la Commission des pétitions du Parlement européen une pétition rassemblant près de 50 000 signatures de citoyens du monde entier appelant l’Union européenne à lutter contre le commerce de trophées de chasses. La pétition propose des mesures politiques visant à renforcer la réglementation actuelle.

Des espèces emblématiques telles que les lions, les rhinocéros et les éléphants sont tuées et expédiées vers et depuis l’Union européenne, en faisant la deuxième importatrice mondiale de trophées. Le Parlement doit remédier aux insuffisances de l’UE, qui ne parvient pas à appliquer les mesures de protections en vigueur.

Joanna Swabe, directrice des affaires publiques pour HSI / Europe, a déclaré: «Nous avons apprécié de pouvoir utiliser notre temps de parole à la Commission des pétitions (10:28:50) pour contester les affirmations inexactes et rebattues de la Commission Européenne qui continue d’affirmer qu’une chasse ‘bien réglementée’ bénéficie à la conservation des espèces et aux communautés locales. Il est regrettable que les arguments ‘prémâchés’ des défenseurs de chasse aux trophées soient privilégiés plutôt que les nombreuses preuves factuelles démontrant que tuer des espèces menacées pour le plaisir nuit grandement à leur conservation et ne fait qu’accroître les inégalités sociales. Nous sommes également déçus de voir que même le plan d’action révisé de l’UE sur le trafic d’espèces sauvages récemment adopté identifie lui aussi ‘la chasse au trophée bien réglementée’ comme une source de revenu durable. Nous contestons fermement cette position. »

HSI/Europe salue cependant l’engagement récent du plan d’action révisé de l’UE sur le trafic d’espèces sauvages d’accroître les contrôles lors des importations de trophées et la transparence dans les décisions concernant les ratios pays/espèces. La Commission envisage de renforcer la réglementation en imposant un permis d’importation pour d’avantage d’espèces.

La pétition de HSI/Europe, les récents sondages, ainsi que nos diverses contributions aux consultations de la Commission, soulignent non seulement l’urgence d’intégrer dans ces mesures de protection supplémentaires les questions de bien-être, de conservation et de besoins biologiques, mais également la volonté des citoyens de voir l’UE prendre des mesures immédiates pour interdire les importations de trophées de chasse, privilégiant ainsi le principe de précaution.

Contact presse: Adeline Fischer, afischer@hsi.org ; +49 17631063219

Dans le cadre de son engagement envers une diversification de son offre de plats d’origine végétale, Sodexo Canada a mis sur pied un nouveau restaurant au menu 100 % à base d’aliments d’origine végétale en collaboration avec le programme Forward Food de HSI/Canada.

Humane Society International


MONTRÉAL — En cette Journée mondiale du véganisme, Sodexo Canada et Humane Society International/Canada sont ravis d’annoncer une autre étape importante dans leur collaboration à l’échelle nationale: le lancement de Verde, un concept de restauration 100 % végétale. Le tout premier établissement Verde vient d’ouvrir au Confederation College de Thunder Bay, en Ontario, et est exploité par Sodexo Canada.  

« Notre nouvelle offre Verde change la donne dans le secteur des services alimentaires. Sodexo Canada continue de s’engager pour le bien-être de ses étudiants et de la planète par le biais d’un concept novateur à base de plantes et axé sur les végétaux », a déclaré Martin Lapointe, vVice-Président président des Opérations opérations pour Sodexo Campus. 

« Nous sommes ravis d’avoir l’occasion de renforcer notre relation avec HSI en ouvrant le premier restaurant Verde au Canada », a déclaré Kyle Mason, directeur principal du développement culinaire chez Sodexo Canada. « Au cours des dernières années, l’augmentation de la demande d’aliments d’origine végétale a été spectaculaire et HSI nous a soutenu tout au long de cette transition des plus enthousiasmantes. Outre le fait de doter nos chefs des compétences nécessaires pour intégrer davantage d’ingrédients d’origine végétale à leur menu, les séances de formation ont aussi constitué pour eux une véritable occasion de réseauter. Ils ont ainsi pu échanger et collaborer pour trouver des moyens d’augmenter encore davantage le nombre de plats d’origine végétale présents sur leur menu. » 

L’introduction de Verde fait partie de l’engagement national de Sodexo à faire en sorte que 20 % de ses achats de protéines à travers le Canada soient désormais d’origine végétale d’ici le 31 décembre 2024, un engagement pris en collaboration avec le programme Forward Food de HSI/Canada l’année dernière. Forward Food travaille avec des chefs de file de l’industrie de la restauration pour faire en sorte que les plats à base d’ingrédients d’origine végétale soient plus largement disponibles, répondant à la demande des consommateurs et consommatrices qui ont opté pour des choix alimentaires plus éthiques, durables et nutritifs.  

« Nous sommes ravi·e·s de voir Verde prendre vie, car cela permettra aux étudiant·e·s et au personnel du Confederation College de profiter plus facilement de repas d’origine végétale », a déclaré Riana Topan, responsable de campagne séniore pour le programme Forward Food de HSI/Canada. « Notre collaboration avec la direction de Sodexo sur cette initiative se passe à merveille. Nous éprouvons une immense fierté face aux progrès de l’entreprise dans le cadre de son engagement à accorder une plus grande place aux repas plus respectueux des animaux et de l’environnement dans ses menus. »  

Sodexo et HSI/Canada ont commencé à collaborer en 2018 et, depuis lors, ils ont coorganisé toute une série de séances de formation sur l’alimentation d’origine végétale pour le personnel qui travaille en cuisine au sein d’entreprises offrant des services de restauration. L’une des participantes vedettes de ces formations était la chef Leanne English, la directrice nationale de l’expérience culinaire pour les campus chez Sodexo, qui se trouve également être le cerveau culinaire et créatif derrière Verde.  

Au départ, le restaurant proposera des plats tels que des bols de sushi à l’avocat, des burritos aux haricots noirs et à la patate douce, des sous-marins aux boulettes d’origine végétale et des tartines au tofu brouillé et au fromage. Le menu d’ouverture de la chef English tire parti d’une grande variété d’ingrédients, allant des aliments de base comme les pois chiches et le quinoa aux fauxmages, en passant par une pâte à tartiner au chocolat noir faite maison. 

Sodexo prévoit d’ouvrir plus tard d’autres restaurants Verde, tout en continuant d’étoffer son choix de plats à base d’aliments d’origine végétale dans ses établissements de restauration universitaires et pour les entreprises, en particulier celles du secteur des énergies et des ressources, au Canada. HSI/Canada et Sodexo Canada coanimeront également leur neuvième séance de formation culinaire ce mois-ci. Par ailleurs, Davide Del Brocco, responsable de la durabilité chez Sodexo Canada, participera à un webinaire organisé par HSI/Canada à la fin novembre. 

Mais la collaboration entre Sodexo et Humane Society International ne se limite pas au Canada. Au contraire, elle s’étend à travers le monde, notamment à Singapour, en Europe, au Royaume-Uni et aux États-Unis. HSI salue les stratégies de responsabilité sociale de l’entreprise Sodexo, qui aident les gens à manger plus sainement, à réduire leur empreinte sur l’environnement et à améliorer les normes en matière de bien-être animal dans l’industrie de la restauration. 

ENDS

Contact pour les médias :  

Stéphanie Aubin, directrice des communications, Sodexo Canada, adresse courriel : stephanie.aubin@sodexo.com 

Riana Topan, responsable de campagne séniore, HSI/Canada, cellulaire : 438-882-7231, adresse courriel : rtopan@hsi.org. 

 

Humane Society International


Foxes on a fur farm
We Animals Media

MONTRÉAL—Kelly Butler, responsable de campagne de la faune chez HSI/Canada, a publié la déclaration suivante, réagissant aux images diffusées lors d’une enquête sur une ferme à fourrure au Québec:

« Nous avons été profondément troublés par les images diffusées dans les médias de renards et de visons dans des fermes à fourrure au Québec. De telles images soulignent la nécessité urgente pour les gouvernements et le public de mettre un terme à l’industrie cruelle et désuète de l’élevage d’animaux à fourrure.

Dans les élevages d’animaux à fourrure, les animaux sauvages—principalement les visons et les renards—sont intensément confinés dans des cages exiguës et sales, privés de leurs besoins les plus élémentaires. Ces conditions inhumaines et surpeuplées peuvent également favoriser la prolifération de maladies zoonotiques, dont le virus COVID-19. Nous demandons au gouvernement du Québec de suivre l’exemple de la Colombie-Britannique en prenant des mesures pour mettre fin à l’élevage d’animaux à fourrure à l’intérieur de ses frontières. À ce jour, plus de 20 pays ont pris des mesures pour interdire ou restreindre sévèrement cette industrie cruelle, à haut risque et inutile. »

FIN

Contact médias : Kelly Butler, responsable de la campagne sur la faune : kbutler@hsi.org

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